"Nous n'y sommes pas encore", a déclaré Chrystia Freeland à des journalistes lors d'une interruption de discussions avec le représentant américain au Commerce (USTR), Robert Lighthizer.
Au même moment au Canada, le Premier ministre Justin Trudeau a estimé qu'il était "possible d'avoir un accord qui fonctionne pour tout le monde" soulignant néanmoins, que "pas d'accord est mieux qu'un mauvais accord".
Un message relayé également par Mme Freeland.
"Le Canada est un pays habile pour trouver des compromis gagnant-gagnant. Ceci étant dit, dans une négociation, nous nous battons toujours dans l'intérêt national", a-t-elle insisté. "C'est ce que nous allons continuer à faire. Nous cherchons un bon accord, pas n'importe quel accord, et nous n'accepterons seulement un accord qui est un bon accord pour le Canada. Nous n'y sommes pas encore", a-t-elle ajouté.
M. Trudeau a promis que le Canada "va continuer à agir de façon constructive et en toute bonne foi à la table (de négociations) et à hâte de signer un accord qui est bon pour le Canada".
La ministre des Affaires étrangères a également rappelé que le Canada était le marché le plus important pour les Etats-Unis, "plus important que la Chine, le Japon et le Royaume-Uni réunis".
"Plus de 2 milliards de dollars d'activité sont générés chaque jour", a-t-elle rappelé, soulignant que l'Aléna était important pour les deux pays.
"Je sais que les deux parties le comprennent", a-t-elle poursuivi soulignant que le travail des négociateurs canadiens étaient de trouver des solutions gagnant-gagnant.
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