. Ancelotti, les retrouvailles
Paris: habitué à jouer sa saison sur deux ou trois matches, l'ambitieux champion de France de Kylian Mbappé et Neymar va cette fois s'étalonner dès la phase de groupes de la Ligue des champions, sans doute la plus relevée qu'il a à affronter depuis son passage sous pavillon qatari à l'été 2011.
Au menu, d'abord, Naples. A la lutte toute la saison dernière pour mettre fin à l'hégémonie de la Juventus Turin en Serie A, il a terminé en deuxième position, à quatre petits points des Bianconeri. Il a recruté cet été un entraîneur que le PSG connaît très bien: l'Italien Carlo Ancelotti, madré meneur d'hommes qui avait brillé aux débuts du PSG version Qatar, de 2011 à 2013, avant d'aller gagner la 10e Ligue des champions de l'histoire du Real Madrid en 2014.
Sur le compte Twitter de son équipe, l'ancien milieu de l'AS Rome et du Milan AC n'a pas manqué d'évoquer "un groupe très difficile" pour lui. "On joue contre deux candidats à la victoire finale. Mais je suis convaincu que ça sera compliqué pour eux aussi d'affronter Naples".
. Chaudes ambiances
Deux candidats à la victoire finale? C'est en effet le grand rêve du PSG, qui reste toutefois sur deux sorties de route en huitièmes de finale de l'épreuve, après quatre éliminations en quarts de finale. Et qui a placé cet été sur son banc l'Allemand Thomas Tuchel pour tenter de franchir enfin un cap européen.
C'est aussi l'ambition de Liverpool et de son charismatique entraîneur, Jurgen Klopp, qui reste sur une défaite amère en finale de la précédente campagne européenne.
Trahis par deux bourdes de leur gardien allemand Loris Karius, les Reds l'ont exfiltré en Turquie, au Besiktas, et claqué 72,5 M EUR pour recruter le Brésilien de l'AS Rome Alisson Becker. Cinq fois vainqueurs de la Ligue des champions, portés par des supporters comptant parmi les plus fervents d'Europe, les Reds ont aussi attiré Fabinho, Naby Keita ou Xherdan Shaqiri. Et ont gardé leur terrible trident, Mohamed Salah - Roberto Firmino - Sadio Mané.
Enfin l'Etoile rouge de Belgrade, qui n'avait plus participé à la reine des compétitions de club depuis le début des années 1990, n'a pas le même effectif mais son stade est une bouilloire.
. Lyon, mieux que Monaco
Et les autres Français? Lyon, troisième du dernier championnat de France, a eu plus de chance que Monaco lors du tirage au sort.
"C'est un tirage dans la moyenne des tirages de cette Ligue des champions d'un niveau extraordinairement élevée, il y avait pire", a notamment réagi sur RMC Sport le président de l'OL, Jean-Michel Aulas. "Il n'y a que des équipes qu'on n'a jamais rencontrées, avec un épouvantail qui est Manchester City et des équipes allemande (Hoffenheim) et ukrainienne (Shakhtar Donetsk) qui sont à notre niveau."
Quant aux Monégasques, ils ont hérité d'un adversaire accessible, les Belges de Bruges, et de deux grosses cylindrées, l'Atlético Madrid et le Borussia Dortmund. Le premier, finaliste en 2014 et 2016 (battu à chaque fois par le Real), s'est renforcé notamment en recrutant... à Monaco, le champion du monde Thomas Lemar. Le second avait subi la loi des Monégasques en quarts de finale de l'édition 2017.
"C'est un tirage compliqué mais ce sont de belles affiches", a réagi le vice-président du club Vadim Vasilyev, sur RMC Sport. "C'est un tirage difficile, mais très intéressant. L'objectif est de faire mieux que la saison précédente", quand Monaco avait terminé dernier d'une poule a priori beaucoup plus accessible.
. Ronaldo retrouve ManU
Les clubs français ne sont bien sûr pas les seuls à regarder avec un peu de vertige cette phase de groupes: le Real Madrid, triple tenant du titre, est plutôt bien loti dans son groupe G avec l'AS Rome, le CSKA Moscou et le Viktoria Plzen.
Mais Barcelone devra par exemple se défaire de Tottenham, du PSV Eindhoven et de l'Inter Milan pour sortir du groupe B, tandis que Cristiano Ronaldo, transféré cet été à la Juventus Turin, retrouvera son ancien club, Manchester United et son ancien entraîneur, Jose Mourinho, dans un groupe H épicé par la présence des Espagnols de Valence, sans oublier les Suisses des Young Boys Berne.
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