L'homme, interpellé à sa sortie d'un hôpital psychiatrique, "correspond au signalement du suspect recherché", a précisé une source policière. La victime doit encore venir l'identifier, a-t-elle ajouté.
Le suspect a été placé en garde à vue à Paris dans le cadre d'une enquête ouverte fin juillet pour des faits qualifiés de "harcèlement sexuel" et "violences avec arme".
L'affaire avait été rendue publique le 25 juillet par un post sur Facebook: images de vidéosurveillance à l'appui, Marie Laguerre, 22 ans, racontait comment un homme lui avait adressé des "bruits/commentaires/sifflements/coup de langue sales, de manière humiliante et provocante" alors qu'elle rentrait chez elle la veille au soir, dans le nord-est de la capitale.
"J'ai donc lâché un +ta gueule+ en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire", décrivait cette étudiante dans sa publication.
Mais "ça n'a pas plu à cet homme", poursuivait-elle, expliquant qu'il lui avait d'abord "jeté un cendrier dessus", avant de la suivre, de la "frapper au visage en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins".
Cette dénonciation et les images ont été relayées massivement sur les réseaux sociaux. Marie Laguerre avait alors enchaîné les interviews dans les médias français et internationaux.
Avec le soutien de militantes féministes telles que l'association Les Effrontées, elle a, depuis, lancé une nouvelle plateforme en ligne - "Nous Toutes Harcèlement" - pour partager les témoignages similaires de femmes agressées dans la rue.
Les parlementaires français ont voté début août une loi contre les violences sexistes et sexuelles qui a instauré un délit d'"outrage sexiste" pour le harcèlement de rue, désormais passible d'une forte amende.
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