C'est le lundi 21 mai 2018 à Elbeuf (Seine-Maritime) qu'une patrouille de police entend, sur son passage, des insultes à son encontre. Les fonctionnaires repèrent l'auteur des propos mais le laissent entrer dans un bar voisin pour attendre qu'il en sorte afin de ne pas risquer un esclandre dans l'établissement.
À la sortie de l'individu, les policiers veulent le contrôler mais celui-ci se montre agressif et se débat, jusqu'à leur porter des coups de pied. Finalement menotté, il est emmené en garde à vue au commissariat. Dans son audition, il nie les insultes proférées. Les policiers présents lors de l'incident consignent néanmoins dans leur rapport avoir entendu les propos malveillants. À la barre, le prévenu persiste dans ses déclarations. "Ce n'est pas mon genre d'agir ainsi", dit-il.
Il dénonce une méprise
Un des policiers a reçu des coups au corps dans l'altercation. Un certificat médical constate les hématomes. Le prévenu explique qu'il s'est rebellé lorsque les policiers l'ont immédiatement mis au sol alors qu'il prétend n'avoir rien eu à se reprocher et il dénonce une méprise de leur part, tant les clients du bar où il se trouvait étaient nombreux.
À son casier judiciaire figurent pourtant déjà trois mentions pour dégradations et violences. Pour la partie civile représentant les policiers, "tout accuse le prévenu" et le ministère public de renchérir : "les faits sont parlants et irréfutables". La défense du prévenu note qu'il y a "trop d'incomplétudes dans le dossier". Le tribunal le relaxe pour fait de rébellion mais le déclare coupable d'outrages avec violences en le condamnant à une peine de deux mois de prison assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de 18 mois.
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