À Moulineaux le 20 août 2018, la victime appelle la police pour dénoncer les violences qu'elle vient de subir par son compagnon, avec lequel elle vit depuis deux ans et demi. Comme souvent, ce différend entre concubins s'accompagne d'excès d'alcool. C'est le cas du prévenu qui reconnaît avoir exagérément bu ce soir-là, mais s'empresse de rappeler que sa compagne l'a volontiers suivi dans ses excès. Il est énervé et insultant quand les policiers l'interpellent pour l'emmener au commissariat. La victime relate les gifles et coups de pied et poings portés au visage, qu'un certificat médical confirmera, lui octroyant dix jours d'incapacité temporaire de travail.
Il incrimine sa compagne
Placé en garde à vue, il s'excuse et s'accuse à nouveau d'avoir cédé à trop d'alcool, tout en faisant allusion à la responsabilité conjointe de sa compagne, qui l'a insulté et avait également trop bu. Aucune mention ne figure à son casier judiciaire. Pour le procureur de la République, "le prévenu semble oublier qu'il est le seul auteur des faits". Pour sa défense, "il faut tenir compte de la dépendance à l'alcool de la victime". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de dix mois d'emprisonnement entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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