"Je veux que toutes les fédérations soient présentes. Il n'y a aucune raison qu'elles ne soient pas là. Les tensions politiques émergent de temps en temps", a assuré le patron de l'IAAF en marge des Jeux asiatiques en Indonésie.
"Il est important que le sport conserve sa primauté. Si vous n'êtes pas prudent, les partenariats établis en fonction de la politique peuvent se révéler éphémères. Je suis certain que tout le monde sera au Qatar."
Depuis plus d'un an, les pays voisins du Qatar, l'Arabie saoudite en tête, ont rompu leurs liens avec Doha. Ils l'accusent de "financer le terrorisme" et lui reprochent de se rapprocher de l'Iran chiite, grand rival de royaume saoudien, chef de file des monarchies du Golfe. Des accusations que Doha dément.
S'il n'y a pas de boycott aux Mondiaux-2019 (29 septembre-6 octobre), Coe n'est cependant pas sûr de la présence à Doha de la Russie, suspendue depuis novembre 2015 en raison de la mise en place d'un système de dopage institutionnalisé.
Incertitude pour la Russie
"La réponse la plus honnête, c'est que je ne sais pas", a expliqué le Britannique double médaillé d'or olympique sur 1500 m (1980, 1984).
"Nous attendons toujours que l'AMA détermine si le laboratoire de Moscou est en conformité avec le règlement ou pas... Ils vont nous présenter un rapport en novembre. Mais il est clair que le processus qui a été enclenché ira jusqu'au bout", a-t-il assuré ensuite.
Fin juillet, à dix jours du début des Championnats d'Europe de Berlin, l'IAAF n'avait pas donné son feu vert à la réintégration de la Russie, arguant que plusieurs conditions n'étaient toujours pas remplies pour permettre à la Fédération russe de reprendre sa place dans le concert des nations de l'athlétisme.
L'IAAF attend ainsi le paiement par la partie russe du coût provoqué par cette crise, incluant le fonctionnement de la Task Force et les divers recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), une reconnaissance par les autorités russes des conclusions du rapport McLaren, qui a établi en 2016 l'existence d'un système de dopage d'Etat entre 2011 et 2015, et enfin l'accès au laboratoire de Moscou et aux échantillons prélevés entre 2011 et 2015.
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