Le ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini, tenant de la ligne dure sur l'immigration, avait donné son feu vert tard samedi soir après l'accord de l'Église catholique italienne, de l'Albanie et de l'Irlande de se répartir les migrants qui se trouvaient à bord du navire des gardes-côtes italiens.
Secourus en mer dans la nuit du 15 au 16 août dernier, ces migrants étaient depuis lundi dans le port de Catane, interdits de débarquement par M. Salvini, également chef de la Ligue (extrême droite).
La décision d'interdire le débarquement de ces migrants a entraîné samedi soir l'ouverture d'une enquête judiciaire contre M. Salvini pour "séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir" .
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