Cette rentrée ne sera pas comme les autres, à l'école Jean-Jaurès de Oissel (Seine-Maritime). Les élus de la ville en sont en tout cas convaincus, après plus d'un mois de travail pour sécuriser les bâtiments qui ont brûlé, travailler avec les experts en assurance et mettre en place des solutions de repli pour les 388 élèves attendus pour la rentrée scolaire, le lundi 3 septembre 2018.
Une école relookée
Dès l'entrée de l'école, le regard est tout de suite attiré par les bâtiments préfabriqués qui se sont invités dans la cour. Au total, huit classes de CM1 et CM2 s'y installeront dans quelques jours pour remplacer une partie des salles rendues inutilisables par l'incendie. Une solution acceptable pour le maire, Stéphane Barré, qui souhaitait "garder tous les élèves dans l'école", mais qui représente tout de même "un coût de 200 000 € TTC pour deux ans". Alors que les modules sont en place, les entreprises se relaient pour les transformer en salles de classe le plus rapidement possible.
Les nouvelles salles modulaires pourront bientôt recevoir le mobilier de classe. - Aurélien Delavaud
L'autre priorité des élus, c'est de cacher les vestiges de l'incendie aux enfants, "pour éviter de les traumatiser", selon Danielle Guégan, adjointe en charge de l'éducation et des affaires scolaires. Pour ce faire, la charpente calcinée devrait être tronçonnée et des bâches et des panneaux occultant devraient être installés pour masquer les dégâts, le temps que les réparations soient effectuées.
Jusqu'à la rentrée, les travaux vont se poursuivre à flux tendu. Mais si le pari de tout terminer à temps est réussi, Stéphane Barré sait qu'il le doit pour beaucoup à la solidarité.
L'élan de solidarité pour l'école Jean-Jaurès de Oissel
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