"Hier, lundi 13 août, il y a quelques heures à peine, ont été présentés (devant le juge) le citoyen Juan Requesens, le colonel Pedro Javier Zambrano Hernandez et le général de division de la Garde nationale bolivarienne Alejandro Perez Gamez", a déclaré M. Saab lors d'un point de presse.
Par ailleurs, des vidéos ont circulé mardi sur Twitter dans lesquelles le général de brigade de la Garde nationale bolivarienne, Hector Hernandez Da Costa, affirme qu'il va être arrêté par le contre-espionnage militaire. Il ne précise cependant pas les chefs d'accusation retenus contre lui.
"Je clame mon innocence pour ce qu'on veut m'attribuer", déclare le général dans la vidéo.
Pour l'heure, selon les autorités, 14 personnes ont été interpellées depuis le 4 août, date de l'attaque présumée aux drones chargés d'explosifs survenue lors d'une parade militaire à Caracas et dont le chef d'Etat socialiste dit avoir été la cible.
Mais ce chiffre "pourrait augmenter car les détenus livrent des détails", a ajouté le procureur général, selon lequel "34" personnes au total sont soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire.
Outre le général Perez Gamez et le colonel Zambrano, Juan Monasterios, un ex-sergent de la Garde nationale bolivarienne (GNB), est également sous les verrous. Ce corps militaire est chargé notamment du maintien de l'ordre.
MM. Zambrano et Monasterios sont en outre mis en cause dans l'attaque d'une base militaire en 2017.
De son côté, le député de l'opposition Juan Requesens a été interpellé la semaine dernière par les autorités, qui l'accusent d'avoir participé à cet "attentat".
Dans la nuit de mardi à mercredi, le Tribunal suprême de justice (TSJ) a annoncé dans un communiqué qu'il avait ordonné la détention du général Perez Gamez, du colonel Zambrano, du député Requesens, de l'ex-sergent Monasterios et de quatre autres personnes.
Ces personnes sont accusées de "tentative d'homicide volontaire qualifié sur la personne du président" et d'autres chefs d'accusation, indique le communiqué.
Par ailleurs, un mandat d'arrêt a également été lancé par Caracas à l'encontre de l'ex-président du parlement vénézuélien, Julio Borges, une des figures les plus connues de l'opposition vénézuélienne, actuellement en exil en Colombie.
Le gouvernement vénézuélien a aussi demandé à Interpol de délivrer des "notices rouges" contre d'autres personnes résidant en Colombie et aux Etats-Unis.
Mardi, un porte-parole du département d'État a déclaré à l'AFP que Washington "enquêtera sur les activités illégales menées à l'intérieur de ses frontières à la condition que le gouvernement vénézuélien lui fournisse des preuves".
Les "notices rouges" sont des messages d'alerte par lesquels Interpol informe ses 190 États membres, à la demande de l'un d'entre eux, qu'un mandat d'arrêt a été émis à l'encontre d'un individu par une autorité judiciaire.
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