"Un total de 316 personnes ont été traitées", a indiqué dans un communiqué le gouvernement régional de Galice, région où est située Vigo.
"Parmi elles, en ce moment nous avons neuf (personnes) hospitalisées. Il n'y a pas de risque vital mais un caractère de gravité avec fractures, traumatismes crâniens, pneumothorax", a précisé Jesús Vázquez Almuíña, chargé de la santé au sein de l'exécutif régional, en ajoutant que deux d'entre eux sont mineurs.
La grande majorité des autres sont blessés légèrement, avec des contusions.
La plateforme de bois, d'une longueur de 30 mètres et d'une largeur de 10 mètres, située au bord de l'eau, était remplie de spectateurs regardant un concert de rap dans le cadre du festival O Marisquiño lorsqu'elle s'est soudainement effondrée peu avant minuit dimanche, a indiqué à la presse le maire de Vigo Abel Caballero.
"Les causes restent à déterminer", a-t-il dit. Comme la plateforme était située au bord de l'eau, les autorités ont déployé "des plongeurs" ainsi qu'une "caméra thermique car je craignais que quelqu'un ait pu être coincé dessous" mais "heureusement il n'y avait personne", a poursuivi le maire.
"Le sol est descendu comme dans un ascenseur. Cela a duré cinq secondes. Il s'est dérobé et nous sommes tous tombés. Les gens me tombaient dessus", a témoigné Aitana Alonso dans le journal local El Faro de Vigo.
"J'ai eu du mal à sortir (...) mon pied était coincé dans l'eau. J'ai réussi à le retirer et un garçon m'a donné la main pour que je sorte", a-t-elle ajouté. "J'avais quelqu'un sous moi qui criait qu'il ne pouvait pas sortir. J'étais très nerveuse. J'ai essayé (de sortir) mais je suis retombé", a-t-elle encore dit.
Selon les témoignages recueillis par El Faro de Vigo, la plateforme a cédé durant la première chanson du rappeur Rels B, qui avait demandé au public de sauter.
Sur Twitter, le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a exprimé sa "solidarité aux blessés du festival #OMarisquiño à Vigo", à qui il a souhaité "un rétablissement rapide".
A LIRE AUSSI.
"Si je reste vivant": chroniques de la ghouta
La fête du carnaval de Rio ternie par deux graves accidents
Sous les décombres de la Ghouta, les secouristes syriens retrouvent des proches
Face au mur, entre le Mexique et les Etats-Unis
Manchester: "il y avait beaucoup d'enfants, c'est une tragédie"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.