S'ils restent derrière Marseille, vainqueur 4 à 0 de Toulouse vendredi soir, les Monégasques viennent d'emblée se placer dans le haut du classement. De quoi faire un peu oublier Shenzen et le 4-0 encaissé, lors du Trophée des Champions, face un Paris SG lui aussi encore amoindri.
Pour Nantes, qui a montré infiniment plus d'ambition dans le jeu, sur ce match, qu'en 38 journées la saison dernière, la 19e place provisoire est bien amère. Car le score est pour le moins flatteur pour les joueurs de la Principauté, copieusement bousculés pendant 70 minutes, jusqu'à l'ouverture du score par Rony Lopes qui a complètement fait basculer le match.
L'ailier portugais a habilement redressé, de la tête, un centre dévié par Koffi Djidji, après une belle combinaison monégasque côté droit (0-1, 69), et marqué ainsi son 14e but en Ligue 1 depuis le début de l'année 2018.
Après ce but, Nantes a peut-être marqué le coup physiquement et Monaco a multiplié les occasions, alors qu'avant cela, hormis une frappe trop croisée (7) et une tête piquée (22) de Jordi Mboula, bien repoussée par Ciprian Tatarusanu, il avait été peu dangereux.
Le gardien roumain a bien retardé l'échéance en se détendant superbement pour repousser un coup franc de Stevan Jovetic qui filait vers sa lucarne droite (75), puis une tête piquée de Falcao, rentré six minutes plus tôt, sur le corner qui a suivi.
Mais il n'a rien pu faire sur un contre qui a permis à Jovetic de se présenter seul et de l'ajuster au premier poteau (0-2, 80), ni sur un centre à ras de terre repris à quelques mètres du but par Falcao (0-3, 83).
Nantes a quand même trouvé les ressources nécessaires pour sauver l'honneur, et réduire le score, sur une frappe enroulée, poteau rentrant, d'Emiliano Sala (1-3, 90+4) qui avait lui aussi débuté sur le banc.
Mais si l'épilogue est frustrant, il ne doit pas faire oublier le beau spectacle et le jeu léché développé pour le premier match de compétition disputé sous les ordres du Portugais Miguel Cardoso, aux antipodes du jeu minimaliste prôné par son prédécesseur Claudio Ranieri.
Relance systématique au sol, combinaisons, passes dans les intervalles, projection des joueurs vers l'avant, les Canaris étaient transfigurés et l'adversaire d'en face n'aura pas toujours le sang-froid de tueur des Monégasques.
Valentin Rongier, promu capitaine, a raté deux belles occasions d'ouvrir le score, à la 18e minute, puis d'égaliser, à la 79e. Il s'en voudra sans doute un peu, mais cela reste un match plein de promesses.
A LIRE AUSSI.
Ligue 1: Monaco, en démonstration, inflige une leçon à Lille
Ligue des champions: Monaco à la dérive, Besiktas un pied en 8e
Ligue 1: Falcao, déterminant, mène Monaco à la victoire contre Strasbourg
Ligue 1: Falcao, déterminant, mène Monaco à la victoire contre Strasbourg
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.