Il s'agit de la première exécution dans cet État du sud des Etats-Unis depuis 2009.
"Je voudrais juste dire que je suis vraiment désolé. Et c'est... c'est tout", a dit Billy Ray Irick, 59 ans, avant de se voir administrer l'injection mortelle à Nashville.
Il avait été condamné en 1986 pour le viol et le meurtre d'une enfant de sept ans, Paula Dyer. Ses avocats avaient plaidé un passif de grave maladie mentale.
Dans une requête devant la Cour suprême, les avocats ont contesté le protocole d'injection létale, qui contient le puissant sédatif controversé midazolam.
La Cour a rejeté la demande. Mais une magistrate de la haute cour, Sonia Sotomayor, s'est demandée si l'exécution n'équivaudrait pas à de la "barbarie".
"Les experts médicaux ont minutieusement expliqué comment le cocktail de trois médicaments que le Tennessee prévoit d'injecter dans les veines d'Irick lui fera ressentir des sensations de noyade, de suffocation et de vive brûlure de l'intérieur", a écrit Mme Sotomayor.
"Si la loi permet que cette exécution se fasse malgré les horribles dernières minutes qu'Irick pourrait bien vivre, alors nous avons cessé d'être une nation civilisée et nous avons accepté la barbarie".
Trois des 14 exécutions effectuées aux Etats-Unis cette année ont utilisé du midazolam, selon le Death Penalty Information Center.
Mais le médicament a fait l'objet de multiples recours en justice.
L'Ohio avait suspendu les exécutions en 2014 après celle, ayant utilisé du midazolam, de Dennis McGuire, décédé après 25 longues minutes qui l'avaient vu suffoquer et se débattre.
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