Laisser sa pléiade de stars sur le banc de l'étouffant stade de Shenzhen pour faire place à la jeune garde qui avait encaissé 10 buts lors des trois derniers matches de préparation : le pari de l'entraîneur allemand était osé mais son premier examen officiel à la tête du PSG est réussi.
Angel Di Maria, coqueluche du public chinois en attendant l'entrée en jeu de Neymar à la 76e minute, s'est offert un magnifique doublé (33e, 90+2), avant que Christopher Nkunku juste avant la mi-temps (40e) et Timothy Weah (67e) ne corsent l'addition pour assurer un 6e succès d'affilée dans la compétition.
Si les conditions de jeu étaient difficiles, entre une pelouse moyenne et une humidité extrême qui a même conduit l'arbitre à imposer une pause "fraîcheur" à la moitié de chaque période, la très décevante formation monégasque ne pourra pas trouver d'excuses.
Paris alignait une équipe remaniée, avec les jeunes défenseurs Stanley N'Soki (19 ans), auteur de deux passes décisives et Colin Dagba (20 ans), tout proche de s'offrir un but sur exploit individuel après avoir fait des misères à Julien Serrano (21e), ou encore Weah (18 ans), auteur du 3e but. Et dire que Leonardo Jardim, certes privé de son capitaine Falcao à court de forme, avait aligné sa meilleure équipe dans un 3-5-2 osé. Inquiétant à une semaine de la reprise de la Ligue 1...
Neymar fait vibrer le public chinois
Pour satisfaire l'enthousiasme des 45.000 spectateurs chinois, qui se sont offerts deux "ola" avant de réclamer l'entrée en jeu de Neymar en deuxième période, les joueurs parisiens ont porté des maillots avec leurs noms écrits en mandarin dans leur dos.
Et par l'intermédiaire de Di Maria, très remuant à défaut très précis (6e, 10e), c'est le PSG qui s'est montré dangereux dès l'entame. Mais c'est bien Monaco qui failli ouvrir le score, juste avant le quart d'heure de jeu, quand Youri Tielemans a vu sa frappe déviée par Thiago Silva frôler le cadre de Gianluigi Buffon qui semblait battu (14e).
Sur le corner qui a suivi, Kamil Glik, complètement seul dans la surface, a ensuite raté sa tête (15e). Monaco a laissé passer sa chance.
Car, un peu plus d'un quart d'heure plus tard, Di Maria, d'abord tombé sur un grand Subasic sur sa frappe en pivot à ras de terre (15e), a profité d'une faute provoquée par Adrien Rabiot, fauché à l'entrée de la surface (30e) après un sublime passement de jambes, pour ouvrir le score d'un sublime coup franc. De quoi faire rugir le public.
D'abord dépassé par la vitesse de Grandsir, N'Soki a finalement pris de vitesse son vis-à-vis pour offrir un centre parfait en retrait pour N'Kunku, qui double la mise (40e). Il confirme qu'il est bien l'homme en forme de la préparation parisienne avec 3 buts inscrits en trois matches.
Si Weah a lui aussi participé à la fête en convertissant une nouvelle offrande de l'arrière gauche (67e), la vraie célébration du match a eu lieu à la 76e minute quand Marco Verratti a cédé sa place au tant attendu Neymar.
Victime d'une blessure au pied fin février, "Ney" n'avait toujours pas rejoué avec le PSG depuis. Tuchel, qui avait prévenu vendredi qu'il ne comptait pas "prendre le moindre risque" avec son joueur, lui a finalement permis de retrouver les terrains sous le maillot parisien.
Après le 4e but de la partie signé Di Maria en toute fin de match (90+2), les Parisiens ont pu célébrer leur premier trophée de la saison dans une joie plus que mesurée. Car si l'ère Tuchel démarre de la meilleure des manières, ce fut déjà le cas il y a deux ans pour Unai Emery...
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