Mercedes ? Ferrari ? C'est finalement dans le stand de la marque au losange que le pilote de 29 ans, cinquième du Championnat du monde, va s'arrêter lors des deux prochaines années.
"C'était sans nul doute l'une des décisions les plus difficiles que j'ai eu à prendre dans ma carrière mais je pense que c'était le bon moment pour moi de me lancer dans un nouveau défi", a déclaré le natif de Perth, cité par le team français.
Ricciardo a peut-être tout vécu avec Red Bull: l'ivresse de sept victoires, dont une prestigieuse à Monaco en mai 2018, et de 29 podiums, mais aussi l'image dégradante d'un accident avec son coéquipier Max Verstappen à Bakou en avril dernier.
Avec Renault, il arrive au sein d'une écurie en reconstruction, actuelle quatrième du Championnat du monde. De retour en 2016 après une pause de six ans, le team français, champion du monde en 2006 avec Fernando Alonso, espère titiller Mercedes ou Ferrari à l'horizon 2020.
"Je sais qu'il reste beaucoup de travail pour permettre à Renault d'atteindre son objectif, qui est d'être au plus haut niveau, mais j'ai été impressionné par leur progression en seulement deux ans", a expliqué Ricciardo.
"L'arrivée de Daniel est le signe de notre détermination à accélérer notre rythme de progression vers le haut du classement", a renchéri Cyril Abiteboul, directeur général de Renault.
"Le talent et le charisme incontestables de Daniel nous obligent. Il faudra nous dépasser pour lui donner la meilleure voiture possible", a-t-il poursuivi.
Moteurs Renault
L'Australien ne partira pas en terrain inconnu: il retrouvera les moteurs Renault qui équipent Red Bull jusqu'à la fin de l'exercice en cours, les Autrichiens ayant opté pour Honda pour la suite.
"Nous respectons pleinement la décision de Daniel de quitter Aston Martin Red Bull Racing et nous lui souhaitons le meilleur pour la suite", a déclaré de son côté le patron du team autrichien Christian Horner.
"Nous aimerions le remercier pour son engagement et le rôle qu'il a joué depuis son arrivée", a-t-il enchaîné.
Red Bull aura été le baquet de ses succès en Formule 1. Après avoir fait ses débuts en 2011 avec HRT, Ricciardo rejoint l'année suivante Toro Rosso, où il est resté deux saisons.
Il gagne en galons en 2014 en remplaçant son compatriote Mark Webber chez Red Bull. Avec sept victoires en quatre ans, la première au Canada en 2014, il popularise sa célébration, le "shoey" qui consiste à boire du champagne dans sa chaussure, jusqu'à devenir l'un des visages du paddock.
Mais l'éclosion à partir de 2016 de son jeune coéquipier néerlandais Max Verstappen a progressivement menacé son statut de N.1 au sein de l'écurie.
Si son transfert chez Renault le dispensera de batailles d'ego à l'avenir, il ouvre aussi une brèche dans un mercato où chaque baquet vaut cher.
Pour remplacer Ricciardo, l'Espagnol Carlos Sainz Jr, prêté par Red Bull chez... Renault cette saison, ou le Français Pierre Gasly, en couveuse chez Toro Rosso, sont des prétendants crédibles. Le début d'une nouvelle course.
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