"Je maintiens qu'à la lumière des faits connus depuis lors, la sanction peut apparaître insuffisante, mais que symétriquement, au regard des éléments connus le 2 mai, la sanction était proportionnée", a déclaré M. Kohler devant les sénateurs.
Mercredi, Emmanuel Macron a estimé face à la presse que la sanction infligée à M. Benalla pour avoir malmené et frappé deux personnes en marge de la manifestation du 1er-mai était "proportionnée". "Sinon je leur aurais demandé d'en prendre une autre", a ajouté M. Macron en référence aux responsables de son cabinet qui lui ont proposé la sanction.
M. Benalla, de même qu'un employé de La République en marche (LREM), Vincent Crase, ont depuis été mis en examen, notamment pour "violences en réunion", après la révélation d'une vidéo du 1er mai par le journal Le Monde.
M. Kohler a par ailleurs assuré qu'"il n'existe pas de police parallèle à l'Elysée". "Nous n'employons pas de vigiles privés pour protéger le chef de l'Etat", et "M. Benalla n'a jamais été en charge de la protection de la présidence de la République".
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