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Affaire Benalla: "Une dérive individuelle (...) pas une affaire d'Etat" selon Philippe

L'affaire Benalla est le résultat d'"une dérive individuelle", et non pas "une affaire d'Etat", a affirmé mardi Edouard Philippe, tout en concevant que "l'on puisse poser des questions sur la proportionnalité" de la sanction infligée en mai au conseiller de l'Elysée.

Affaire Benalla: "Une dérive individuelle (...) pas une affaire d'Etat" selon Philippe
Le Premier ministre français Edouard Philippe répond aux questions des députés, le 24 juillet 2018, à l'Assemblée Nationale - Bertrand GUAY [AFP]

"Une dérive individuelle de la part de ce chargé de mission ne fait pas une affaire d'Etat", a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale.

"Je conçois que l'on puisse peut-être poser des questions sur l'éventuelle proportionnalité de la décision qui a été prise" de mettre à pied M. Benalla 15 jours en mai.

"Mais la célérité (de la réponse) n'est pas contestable", a-t-il encore répondu au patron des députés Les Républicains Christian Jacob, qui avait annoncé un peu plus tôt l'intention de son groupe de déposer dans les prochains jours une motion de censure contre le gouvernement.

Répondant ensuite à Valérie Rabault, présidente du groupe Nouvelle Gauche (PS), le chef du gouvernement a répété qu'une "sanction effective" avait été prise contre Alexandre Benalla : "Rien n'a été masqué", "rien n'a été omis". "Une république exemplaire, ce n'est pas une république infaillible", a encore déclaré le Premier ministree à Marc Fesneau, président du groupe Modem.

Edouard Philippe s'exprimait dans une ambiance électrique face à un hémicycle quasiment plein, après la diffusion de vidéos montrant Alexandre Benalla, un proche collaborateur du chef de l'Etat, en train de frapper et malmener deux manifestants le 1er mai. M. Philippe a mis en exergue "la réaction administrative, judiciaire et parlementaire" à cette affaire, qui "est rare".

"Il faut éviter toutes les confusions", a-t-il exhorté à l'adresse de l'Assemblée nationale, qui ne doit pas être "un tribunal", alors que des auditions parlementaires menées par la commission des Lois de l'Assemblée et du Sénat sont en cours depuis lundi.

"Je prendrai moi-même, si l'IGPN (l'inspection générale de la police nationale, saisie de l'affaire, NDLR) fait des propositions, les mesures qui s'imposent pour éviter que de tels dysfonctionnements puissent se reproduire", a encore promis le Premier ministre.

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