L'affaire embarrassante pour l'Élysée est devenue une affaire d'État. Les vidéos rendues publiques après la mi-juillet, sont au cœur des débats depuis le lundi 23 juillet 2018, à l'Assemblée Nationale. Ces vidéos montrent Alexandre Benalla, 26 ans, proche collaborateur du chef de l'État, en train de frapper et malmener deux manifestants le mardi 1er mai 2018 à Paris alors qu'il accompagnait les forces de l'ordre en tant qu'"observateur".
Des interrogations pour la commission d'enquête
Lundi 23 juillet, plusieurs personnes impliquées de près ou de loin dans le scandale ont été entendues par la commission d'enquête de l'assemblée Nationale. Au premier rang des personnalités entendues par les députés, le ministre de l'intérieur, Gérard Collomb et le préfet de Paris, Michel Delpuech. À la sortie de ces premières auditions, certaines interrogations demeuraient pour le vice président de la commission d'Enquête, le député manchois Philippe Gosselin.
Philippe Gosselin
Une motion de censure
Mardi 24 juillet, les auditions se poursuivent au palais Bourbon. Le directeur de cabinet de l'Élysée sera notamment entendu. Les députés de l'opposition qui souhaiteraient obliger le premier ministre Édouard Philippe à s'exprimer sur ce dossier doivent déposer une motion de censure ce même jour. Peu de chance malgré tout qu'elle débouche sur une démission du gouvernement
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