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Affaire Benalla: Collomb lundi à l'Assemblée, trois policiers en garde à vue

La commission des Lois de l'Assemblée auditionnera publiquement lundi matin le ministre de l'Intérieur sur l'affaire Benalla, alors que le domicile de ce collaborateur chargé de la sécurité du président, licencié après des violences le 1er mai, a été perquisitionné samedi et trois policiers placés en garde à vue.

Affaire Benalla: Collomb lundi à l'Assemblée, trois policiers en garde à vue
Alexandre Benalla (g) accompagne le président Emmanuel Macron lors du défilé du 14 juillet à Paris - PHILIPPE WOJAZER [POOL/AFP/Archives]

Parallèlement, les oppositions maintenaient une haute pression sur l'exécutif, droite et extrême droite demandant qu'Emmanuel Macron lui-même s'explique.

Alexandre Benalla, qui était invité comme observateur dans le dispositif policier pour encadrer les défilés de la Fête du travail, "rendra des comptes à la justice, mais Emmanuel Macron, lui, va devoir rendre des comptes aux Français", a lancé le président de LR Laurent Wauquiez dans Le Figaro.

"Si Macron ne s'explique pas, l'affaire Benalla deviendra l'affaire Macron", a prévenu la présidente du Rassemblement national (ex-FN) Marine Le Pen, dans un tweet.

Le patron des députés LR Christian Jacob, puis le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon, ont eux écrit vendredi au Premier ministre en lui demandant un débat devant l'Assemblée (article 50-1 de la Constitution).

Au cœur de la tourmente, le chef de l'Etat est resté jusqu'alors silencieux. Il doit travailler ce week-end à la Lanterne près de Versailles "comme d'habitude", selon l'Elysée.

La garde à vue notamment pour violences et usurpation de fonction d'Alexandre Benalla, qui a commencé vendredi matin, a été prolongée samedi matin et pourrait durer jusqu'à dimanche matin. De même pour Vincent Crase, gendarme réserviste et employé de La République en marche, qui se trouvait avec lui le 1er mai.

les débats piétinent

Le domicile de M. Benalla à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné dans le même temps.

Et les trois policiers suspendus pour lui avoir transmis mercredi soir des images de vidéo-surveillance, ont à leur tour été placés en garde à vue samedi matin. C'est justement mercredi soir que cette affaire a été révélée par le journal Le Monde.

En plus de l'enquête préliminaire de la justice, ouverte jeudi à l'initiative du parquet de Paris, une autre, administrative, a été lancée par la "police des polices" et une dernière par l'Assemblée nationale.

Sur ce front, alors que cette affaire bloque depuis deux jours les débats sur le projet de révision constitutionnelle, la majorité a temporisé samedi.

Gérard Collomb, que les oppositions accusent d'avoir menti, sera entendu lundi à 10H00 par la commission des Lois, dotée des prérogatives d'enquête, a annoncé sa présidente Yaël Braun-Pivet (LREM). Le préfet de police Michel Delpuech sera lui auditionné à 14H00.

Comme le réclamaient les oppositions, le groupe majoritaire a finalement accepté la publicité de l'ensemble des auditions, sauf dans le cas où un fonctionnaire demanderait le huis clos. "Chaque Français pourra juger", selon la "marcheuse" Marie Guévenoux.

Mais la commission, dont les travaux doivent durer un mois, n'a pas été en mesure d'acter la suite du programme. Les Républicains réclament d'entendre jusqu'au secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et jusqu'à Christophe Castaner, délégué général de La République en marche, Les Insoumis demandant impérativement la présence d'Alexandre Benalla.

"La majorité impose une liste très limitée ne permettant pas de faire toute la lumière sur les faits", selon les députés socialistes.

Mme Braun-Pivet a suggéré notamment la responsable de la police des polices et le directeur de cabinet du président de la République, Patrick Strzoda, entendu jeudi comme témoin dans l'enquête judiciaire.

Dans l'hémicycle du Palais Bourbon, la séance devant porter en principe tout le week-end sur la révision constitutionnelle a péniblement repris en fin de matinée par des rappels au règlement.

"Nous devons nous remettre au travail", avait plaidé plus tôt sur France Inter Gilles Le Gendre, un vice-président du groupe LREM, demandant: "Est-ce que nos oppositions veulent bloquer ou non les institutions?"

Chez certains dans les oppositions, le député dit avoir senti une "volonté de partir en vacances autant que celle de faire de l'obstruction politique".

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