"Selon l'article 49 de la Constitution, le gouvernement est responsable devant le Parlement. Nous avons demandé que le chef du gouvernement vienne s'exprimer devant le Parlement, le Premier ministre refuse. C'est une situation de blocage" qui n'est "pas tenable", a dénoncé le président du groupe LR Christian Jacob à l'issue d'une réunion de près d'une heure entre les sept présidents de groupes parlementaires et le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM).
"L'Assemblée ne peut pas faire semblant d'ignorer ce qui se passe à l'extérieur, elle ne travaille pas en vase clos", a renchéri dans l'hémicycle la présidente du groupe socialiste Valérie Rabault.
"Au Bundestag ou à la Chambre des Communes, le gouvernement ne pourrait pas refuser de venir", a souligné Jean-Christophe Lagarde, coprésident du groupe UDI-Agir.
"Entre hier soir et ce matin, les choses se sont aggravées" avec des informations de presse selon lesquelles le ministre de l'Intérieur était au courant des faits depuis le 2 mai, a relevé Jean-Luc Mélenchon, leader des Insoumis, suggérant une "suspension" des travaux de l'Assemblée "tant que quelqu'un ne vient pas nous libérer".
Depuis la reprise à 09H30 vendredi matin, il n'y a eu que des rappels au règlement et les débats sur le projet de loi constitutionnelle n'ont pu reprendre. Au total depuis jeudi, 115 rappels au règlement ont été recensés.
A LIRE AUSSI.
Dans la zone euro, un timide parfum de réforme
Rendez-vous tous azimuts à Matignon pour réformer la Constitution
Rendez-vous tous azimuts à Matignon pour réformer la Constitution
Macron s'exprimera lundi devant le Congrès
Macron devant le Congrès pour fixer le cap de son quinquennat
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.