Le Britannique a signé jeudi un nouveau contrat qui le lie pour deux saisons supplémentaires avec son écurie, jusqu'à fin 2020. Il devrait toucher plus de 45 millions d'euros par an.
"La passion de la compétition qui brûle en moi est partagée par tous les membres de ce groupe", a indiqué le pilote de 33 ans, vainqueur de trois titres mondiaux et 44 GP depuis qu'il a rejoint en 2013 la marque à l'étoile, en provenance de McLaren.
Vexé d'avoir été battu devant ses fans, il y a 15 jours, Hamilton n'a pas le droit à l'erreur à Hockenheim, où il a aussi de très bons souvenirs.
Devancé de huit points au classement général par le pilote Ferrari, le tenant du titre se rappelle que la saison passée, après dix manches, l'Allemand en comptait un de plus que lui.
Vettel mène quatre victoires à trois pour l'instant en 2018. Il a beau être né à une quarantaine de kilomètres du circuit du Bade-Wurtemberg, mais il ne s'y est jamais imposé, contrairement à Hamilton, vainqueur en 2008 et 2016.
Le choc entre les deux quadruple champions du monde est très attendu, notamment par les organisateurs qui espérent voir le public revenir en nombre après plusieurs éditions difficiles au niveau de l'affluence.
Plus britannique que germanique
L'épreuve allemande fait son retour au calendrier après avoir été absente en 2017 et devrait à nouveau disparaître l'an prochain.
Une troisième zone de DRS a été ajoutée pour faciliter les dépassements, comme cela devient peu à peu la norme cette saison.
Les Red Bull de l'Australien Daniel Ricciardo et du Néerlandais Max Verstappen devraient a priori faire de la figuration dans la bataille pour la victoire, au vu des caractéristiques du tracé.
"Aller à Hockenheim, c'est toujours comme rentrer chez soi: ce n'est qu'à 90 minutes en voiture du siège social de Daimler à Stuttgart", souligne Toto Wolff, le patron autrichien de Mercedes. Une écurie allemande mais à la structure plus britannique que germanique, dans ses bases de Brackley (châssis) et Brixworth (moteurs).
Après trois années de monopole quasi-absolu entre 2014 et 2016, au début de l'ère du V6 hybride, Mercedes semble enfin s'être fait à l'idée que la Scuderia est redevenue une candidate redoutable aux titres, grâce en particulier à un moteur devenu presque aussi puissant.
Le "back to back to back" qui a vu le cirque de la F1 se produire trois week-ends de suite en France, en Autriche et au Royaume-Uni, ne lui a pas vraiment souri, ce qui se traduit par un retard de vingt unités au classement des constructeurs.
La pluie en qualifications?
"Nous n'avons pas marqué autant de points qu'espérés au cours de ces trois courses successives, en grande partie à cause de nos propres erreurs", indique Wolff. "Toutefois il y a une lueur d'espoir puisque nous avions la voiture la plus rapide", soutient-t-il.
Il n'y a pas encore le feu au sein de l'écurie de Brackley. Ses dirigeants considèrent avoir toujours le dessus en ce qui concerne le développement de la voiture en cours de saison.
Leur fiabilité proverbiale est également un atout qu'ils entrevoient décisif, le moment venu. Mais ce postulat ne tient que si la mésaventure vécue en Autriche il y a trois semaines (double abandon) ne se répète pas.
Et surtout, il part du principe que Ferrari ne parviendra pas à produire rapidement une nouvelle mise à jour aérodynamique et mécanique aussi efficace que celle dévoilée au Royaume-Uni par la marque à l'étoile.
Les qualifications, qui ont de fortes chances de se dérouler sous la pluie samedi, seront une nouvelle fois cruciales. Depuis 1987, seuls trois succès ont été obtenus à Hockenheim par un pilote qui ne s'était pas élancé en première ligne.
Ferrari a été tout proche de décrocher la pole position à Silverstone, signe de ses immenses progrès sur les circuits de prédilection de Mercedes.
Avant d'aborder dès la semaine prochaine la Hongrie, supposée favorable à l'écurie italienne, Hamilton sait ce qui lui reste à faire.
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