"Ce sont des classiques", souligne le directeur de course Thierry Gouvenou. A chaque fois, des efforts de longue haleine, des cols de grande dimension jusqu'à la montée finale des 21 virages pour rejoindre la station de l'Oisans.
"C'est une étape qui ne déçoit jamais, surtout que nous y avons ajouté les somptueux lacets de Montvernier. Ce qui donne 65 kilomètres d'ascension", ajoute Gouvenou à propos d'un dénivelé positif global supérieur à 5.000 mètres.
Après l'indigeste Madeleine (25,3 km à 6,2%) et Montvernier, l'interminable Croix-de-Fer (29 km à 5,2%) amène à la vallée de la Romanche et Bourg d'Oisans, pied de l'ascension terminale jusqu'à l'altitude de 1.850 mètres.
L'Alpe d'Huez, où le Tour revient après trois ans d'absence, présente une pente moyenne de 8,1% sur les 13,8 kilomètres d'une montée devenue mythique. Par la grâce d'un cadre faisant office de stade naturel et d'une popularité jamais démentie auprès du public, notamment néerlandais.
Lors des trois précédentes arrivées dans la station de 1.400 habitants, la victoire est revenue à chaque fois à un Français, Pierre Rolland en 2011, Christophe Riblon en 2013 et Thibaut Pinot en 2015.
Le peloton s'est élancé à 12h27 de Bourg-Saint-Maurice, avec une arrivée à l'Alpe d'Huez prévue vers 17h53 (prévision à 32 km/h de moyenne).
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