Le samedi 2 septembre 2017, la victime se rend au commissariat de Franqueville-Saint-Pierre (Seine-Maritime), lieu de résidence du couple, pour dénoncer les violences dont elle vient de faire les frais. Elle reconnaît que la violence de son compagnon n'est pas nouvelle, mais elle n'avait jusqu'alors pas voulu porter plainte.
C'est au début de soirée, le jour des faits, qu'une dispute éclate. Le prévenu lui donne des gifles et la malmène. Elle précise qu'il avait bu, et qu'en dehors de ces périodes avinées, c'est un compagnon charmant. Le prévenu est placé en garde à vue. Il déclare lui donner des claques quand elle l'énerve, mais que "tout ça n'est pas méchant". Ce nouvel épisode de violence a quand même amené la plaignante à se réfugier chez des voisins avant de déposer plainte.
De la prison avec sursis
Au cours de l'audience, jeudi 12 juillet 2018, il déclare : "Je reconnais mes torts, je n'ai pas d'excuse", tout en arborant un bel optimisme quant à l'avenir du couple puisque la plaignante ne se porte pas partie civile et banalise le délit de violences qui est reproché à son compagnon, lequel considère qu'il y a "plus grave à juger". Son casier judiciaire comporte une mention pour violence.
Pour le Procureur de la République, "le prévenu n'a pas pris conscience e la gravité des faits". En l'absence de défense, le tribunal le reconnaît coupable des faits qui lui sont reprochés. Il le condamne à une peine de cinq mois d'emprisonnement avec sursis simple.
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