Quatre chefs d'accusation sont portés contre Valentin Hubert, 22 ans. Le jeudi 4 janvier 2018 à La Bouille (Seine-Maritime), il pénètre par effraction dans une maison pour y voler un sac à main contenant cartes de paiement et divers documents d'identité qu'il utilise frauduleusement dès son forfait accompli. La vidéosurveillance des commerces fréquentés permettra de le retrouver plus tard.
Puis c'est le vendredi 5 janvier 2018 à Rouen qu'il dérobe la voiture qu'un ami lui avait prêtée pour rentrer à son domicile. Il prêtera à son tour le véhicule volé à un de ses amis. Ensuite c'est le lundi 15 janvier 2018 à Elbeuf qu'il visite le garage d'une maison pour y voler trois véhicules, aidé de ses complices. Il fait également main basse sur le sac à main de la femme de la victime contenant des outils de paiement. La police croise par hasard un des véhicules volés, mais ne parvient pas à l'intercepter. La voiture sera retrouvée sur un parking. Un renseignement d'origine inconnue est communiqué à la police qui poursuit ses investigations grâce au numéro de téléphone portable révélé.
Plusieurs vols commis
Le portable du prévenu était éteint au moment précis des faits précédents, laissant de fortes présomptions de culpabilité aux enquêteurs quant à son propriétaire. Un autre véhicule volé est retrouvé sur un parking, son propriétaire reconnaîtra l'auteur du vol sur photos. Enfin c'est à Petit-Couronne, le lundi 28 mai 2018, qu'il récidive quand il vole à nouveau deux voitures en pénétrant par effraction dans le garage d'une maison. Là encore, il dérobe aussi un sac contenant des espèces.
Suffisamment de preuves sont accumulées pour l'interpeller et le placer en garde à vue. Il n'en est pas à son coup d'essai puisque déjà incarcéré pour des faits similaires. Mais il reconnaît les délits, "sauf le dernier", dit-il lors de l'audience. Pour le Procureur de la République, "cette litanie de délits est consternante". Sa défense affirme qu'il n'y a pas eu de préméditation et que "c'est l'opportunité qui a prévalu". Après délibération, le tribunal le relaxe pour le dernier fait reproché mais le condamne, pour les autres faits, à 12 mois de prison dont six assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de 24 mois.
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