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Rouen. Petit-Quevilly : du sursis pour des violences sur son ex-conjointe

Le tribunal correctionnel de Rouen (Seine-Maritime) a jugé, jeudi 28 juin 2018, un prévenu accusé de violences à l'encontre de son ex-conjointe.

Rouen. Petit-Quevilly : du sursis pour des violences sur son ex-conjointe
Sans nouvelles de sa fille, le prévenu est accusé d'avoir agressé son ex-épouse. - Patrick Joliff

C'est au milieu de la nuit du lundi 5 août 2017 que le prévenu se présente au domicile où résident son ex-épouse et son compagnon à Petit-Quevilly (Seine-Maritime). Il veut avoir des nouvelles de sa fille dont sa mère a la garde, lui reprochant de ne donner que très peu de signes de vie. À cette heure tardive, la porte ne s'ouvre pas tout de suite quand il sonne. Alors il entreprend de la forcer en y donnant de nombreux coups de pied.

La porte cède et il se retrouve à l'intérieur de l'appartement dans lequel tout le monde dort. Son ex-épouse arrive et l'insulte. Il l'agrippe, l'agresse et se fait menaçant. Les éclats de voix font intervenir le compagnon de la victime qui lui assène un coup de poing. Le prévenu réplique de la même manière tout en essayant de le mordre au bras et en proférant des menaces. Son ex-épouse porte plainte contre lui le lendemain.

Plainte contre plainte

C'est au tour du prévenu de porter plainte contre la victime pour non-respect des obligations qui sont les siennes d'impliquer le prévenu dans l'éducation de leur enfant. "Je n'ai porté de coups à personne", dit ce dernier lors de l'audience. Pourtant un examen médical constatera des hématomes et des traces de coups sur le corps de la plaignante. Une incapacité temporaire de travail de huit jours lui sera octroyée.

Elle a déjà porté plainte contre le prévenu pour harcèlement et état d'ébriété souvent avéré, lui reprochant de l'observer et d'avoir une présence menaçante devant chez elle. Le casier judiciaire du prévenu n'affiche aucune condamnation. La partie civile affirme que "la pression a été constante chez le prévenu", et le ministère public note "qu'il ne faut pas se tromper de victime, les faits étant avérés". La défense du prévenu s'indigne : "les contradictions du dossier interpellent". Après délibération, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à trois mois de prison assortis du sursis.

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