Au lendemain de la qualification des Bleus pour leur troisième finale de Coupe du Monde en 20 ans, Manu Da Costa, l'entraîneur de Quevilly Rouen Métropole (Seine-Maritime) livre son avis sur la performance des hommes de Didier Deschamps et leurs chances avant la grande finale qui les attend.
Qu'est-ce qui a fait la différence dans cette demi-finale ?
C'est la mise en place faite par Didier Deschamps, respectée à la lettre par les joueurs. On a été très pragmatique et efficace.
C'est une force avant la finale ?
Quel que soit l'adversaire, la France sera une équipe difficile à manier parce qu'aujourd'hui elle a trouvé son équilibre et sa vitesse de croisière. On sait que nous sommes dans de bonnes dispositions pour faire un gros coup.
Entre la Croatie et l'Angleterre, qui est le meilleur adversaire ?
Honnêtement, peu importe l'adversaire ! Ce sont les autres équipes qui devraient se dire : "On joue la France." Aujourd'hui, on n'a pas à se soucier de l'adversaire tant que l'on garde cette discipline et que les joueurs jouent les uns pour les autres. Tant qu'ils tireront tous dans le même sens… Ce n'est pas à nous d'avoir peur des autres. Que ce soit la Croatie ou les Anglais, ce sera le même genre de match.
Donc la France sera favorite ?
Dans une finale il n'y a pas de favori, c'est du 50-50. Mais aujourd'hui pour aller battre les Français, il faut réunir beaucoup de paramètres ! Nous sommes montés en puissance, nous sommes bien armés et nous avons des joueurs de grands talents.
Justement, est-ce qu'une ou des individualités peuvent faire pencher la balance ?
Quand tu as un gardien qui est à ce niveau-là, c'est beaucoup plus simple. Parce que les deux arrêts qu'il y a à faire, Lloris les fait. Évidemment, Varane a été impressionnant hier et contre l'Uruguay. Et devant on a des garçons comme Griezmann, même s'il est critiqué, ou Mbappé qui peuvent faire la différence à tout moment. Et tous les autres se mettent au diapason.
Est-ce que la France va être championne du monde ?
Je le dis depuis le départ que nous avons le potentiel pour aller au bout, donc je ne vais pas changer mon fusil d'épaule aujourd'hui ! Mais il faut faire attention à l'excès de confiance. On a eu une finale il y a deux ans où tout le monde nous voyait déjà champion d'Europe, et à l'arrivée on s'est fait avoir. Il faut garder de l'humilité pour aborder ce match comme une vraie finale, et qu'on puisse aller dans les rues après.
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