Le 31 octobre 2016 à Rouen (Seine-Maritime), la victime, un jeune homme qui acquiert sa première voiture, dépose plainte contre le prévenu. Il lui a acheté un véhicule sur un site Internet d'offres et de ventes diverses et a accepté de verser un acompte au vendeur.
Un rendez-vous est pris pour finaliser la transaction, il paie alors le prix demandé : 3000 euros. Puis, le lendemain, il décide de demander conseil à un garagiste quant à l'état des pneus du véhicule. Il convient d'en changer, mais le garagiste, carte grise à l'appui, l'informe que la voiture a deux fois plus de kilomètres que ce que disait l'annonce. Ce fait est confirmé par la préfecture, qui détient le vrai certificat de cession de vente.
Le vendeur nie les faits
Le vendeur, recontacté, fait la sourde oreille et dit qu'il "n'y est pour rien", assurant qu'il a vendu la voiture "dans l'état". Convaincu de l'escroquerie, le jeune acheteur avertit la police. Entendu par les policiers, l'affaire aurait pu s'arrêter là s'il avait consenti à rembourser le coût de l'achat, comme le lui demandait la victime. Mais il joue l'innocent et attend que les choses se tassent.
Mal lui en prend puisqu'il est cité à comparaître mercredi 4 juillet 2018 pour escroquerie. À son casier judiciaire figure une mention pour conduite en état d'ivresse. Pour la partie civile, "le prévenu est d'une parfaite mauvaise foi". Pour le Procureur de la République, "l'escroquerie est caractérisée". En l'absence de défense, le tribunal le condamne à rembourser le prix de la vente du véhicule et à payer une amende de 1000 euros.
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