L'entraîneur de football a écrit une lettre d'excuses aux parents: "Merci pour tout le soutien moral. Je demande pardon à tous les parents", dit le jeune entraîneur de 25 ans, Ekkapol Chantawong.
En parallèle, les autorités, qui veulent éviter à tout prix une sortie en plongée, ont insisté sur la poursuite de l'option d'une évacuation par le haut.
"Nous avons réalisé plus de cent forages. Mais nous n'avons pas encore localisé leur position", a déclaré le chef de la cellule de crise, Narongsak Osottanakorn, devant la presse samedi.
A l'intérieur, les enfants sont "en bonne santé", a-t-il assuré, malgré les inquiétudes quant à la baisse du niveau d'oxygène.
Après la publication de deux vidéos, la première filmée lors de la découverte du groupe par des plongeurs britanniques lundi soir, la deuxième mardi, aucune vidéo n'avait plus été publiée depuis du groupe retrouvé perché sur un rebord, à plusieurs kilomètres dans les tréfonds de la grotte.
Les lettres écrites par les enfants à leurs familles sont les premières preuves de vie publiques transmises depuis mardi.
"Ne vous inquiétez pas, Papa et Maman. cela fait deux semaines que je suis parti, mais je vais revenir vous aider à la boutique", écrit Ekkarat, signant de son surnom, Bew. Ses parents tiennent une petite épicerie.
"Un peu froid ici"
"Je vais bien, mais il fait un peu froid ici. ne vous inquiétez pas pour moi. N'oubliez pas de me préparer une fête d'anniversaire", dit un autre enfant, Duangphet, signant de son surnom, Dom.
"Si je sors, s'il vous plaît, emmenez-moi manger du moo krata", un plat thaïlandais à base de porc grillé et de légumes, dit un troisième, Piphat, signant de son surnom, Nick.
Le jeune entraîneur y apparaissait amaigri, prostré, suscitant de vifs débats en Thaïlande sur son sentiment de culpabilité d'avoir emmené les enfants qui étaient sous sa responsabilité dans une grotte connue pour être inondable à la mousson.
Une liaison téléphonique que les autorités ont tenté d'installer, pour que les enfants puissent parler à tout moment à leurs familles, en déroulant des kilomètres de câble dans la grotte, n'a jamais fonctionné.
Plus de 1.100 journalistes
L'opération de sauvetage fait toujours la Une de l'actualité, avec désormais plus de 1.100 journalistes enregistrés sur place, leurs caméras alignées dans la boue de cette forêt tropicale.
Un ancien plongeur de la marine thaïlandaise a péri vendredi lors d'une opération de ravitaillement des enfants, ce qui a semé le doute quant à la faisabilité d'une extraction sans risque du groupe.
Une bonne partie des enfants, âgés de 11 à 16 ans, ne savent pas nager, et aucun n'a fait de plongée, ce qui complique d'autant plus les opérations.
Pour le moment, il faut onze heures à un plongeur aguerri pour faire l'aller-retour jusqu'aux enfants: six heures aller, cinq heures retour grâce au courant.
Le parcours est long de plusieurs kilomètres dans des boyaux accidentés, avec de difficiles passages sous l'eau.
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