Il a été placé en garde à vue "du chef de violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entrainé la mort sans intention de la donner", a-t-il annoncé. "Ce n'est qu'à l'issue de cette mesure de garde à vue que le procureur de la République de Nantes sera en mesure de faire connaître sa décision sur les suites à réserver à cette affaire", a-t-il précisé.
Le Premier ministre Édouard Philippe, en déplacement à Nantes jeudi, a exigé "la plus grande transparence" sur les circonstances de la mort du jeune de 22 ans.
Ce décès a engendré une vague de violences urbaines dans les quartiers de Nantes dès mardi soir puis à nouveau dans la nuit de mercredi à jeudi.
M. Philippe a exprimé sa "condamnation la plus ferme" des violences, en précisant que 19 interpellations avaient eu lieu la nuit dernière et que 11 gardes à vue étaient en cours.
Quatre mineurs figurent parmi les personnes interpellées. La plupart ont été arrêtées dans le quartier du Breil, à Nantes, où a été tué le jeune homme originaire de Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise).
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