Limiter l'accès aux écrans, et plus particulièrement aux téléphones portables chez les jeunes publics, l'idée n'est plus vraiment neuve. Mais les législateurs poursuivent leur travail pour en faire une réalité dans les établissements scolaires français. Et après les écoles et les collèges, ce sont maintenant les lycées qui sont dans le viseur du Parlement.
Apprendre à se passer des écrans
Au début du mois de juin 2018, un texte de loi a été validé par l'Assemblée nationale pour limiter l'accès aux portables pour les écoliers et les collégiens. Un texte qui est ensuite arrivé au Sénat pour un deuxième examen et d'éventuelles modifications. Le mercredi 4 juillet 2018, la commission culture qui s'est saisie de ce projet a donc rendu un avis favorable. Mais elle souhaite aller plus loin en y ajoutant les lycées.
Pour Catherine Morin-Desailly, présidente de cette commission et sénatrice de Seine-Maritime, la mesure est positive : "Il est fondamental d'apprendre à se servir des écrans mais aussi d'apprendre à s'en passer." Le rapporteur de la commission, Stéphane Piednoir (LR), assure de son côté que l'interdiction n'est pas totale : "Évidemment, il ne s'agit pas d'édicter une interdiction pure et simple mais de laisser aux conseils d'établissement le soin de déterminer dans quelles conditions les enseignants peuvent recourir à ces matériels pour des besoins pédagogiques." Dans les autres cas, les téléphones devraient être purement et simplement confisqués pour être remis aux familles.
📱 Utilisation du #téléphone #portable dans les établissements scolaires : la #ComCultSénat étend l'encadrement aux lycées, tout en renvoyant ses modalités pratiques au règlement intérieur des établissements.
— Sénat (@Senat) 4 juillet 2018
Consulter le dossier #législatif➡ https://t.co/KZD2yghYj1 pic.twitter.com/Xy79vGGzWX
Cet amendement sera examiné par le Sénat en séance publique le lundi 16 juillet 2018. S'il est validé, il devra être débattu en commission mixte paritaire avec des députés et des sénateurs, puisque le texte sera différent de celui validé par l'Assemblée. Si aucun accord n'est trouvé, le projet de loi repartira alors en première lecture dans les deux chambres du Parlement.
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