Il était écrit que rien ne serait facile, pour la sortie de crise de l'hôpital psychiatrique du Rouvray, aux portes de Rouen (Seine-Maritime). Après des semaines de grève de la faim, les salariés avaient obtenu de l'Agence régionale de santé (ARS) la création de 30 postes supplémentaires pour améliorer leurs conditions de travail et la prise en charge des patients.
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De la transparence dans l'application des mesures
Mais près de trois semaines plus tard, la lutte est toujours active. Cette fois avec la direction de l'hôpital, "pour une application transparente de cette mesure", explique Agathe Chopard, infirmière, le vendredi 29 juin 2018, pendant que ses collègues négocient avec le directeur de l'établissement. En clair, le personnel craint que les 30 postes mettent longtemps avant de trouver preneur. "C'est déjà arrivé par le passé, il n'y avait pas eu les embauches et on nous avait dit qu'il n'y avait pas eu assez de CV envoyés", poursuit Agathe Chopard. C'est la raison pour laquelle les employés réclament que l'évolution du recrutement puisse être suivie par tous, via l'Intranet de l'hôpital.
Mais les salariés réclament également de pouvoir reprendre le travail dans un climat serein. C'est-à-dire sans "chasse aux sorcières" pour les meneurs du mouvement. Une nécessité pour une partie du personnel qui dénonce un climat particulièrement tendu avec la direction. Cependant, tous espèrent une signature rapide de ce protocole de mise en place des 30 postes. "Il va falloir se battre pour chaque petite virgule dans le contrat, alors que l'on demandait simplement une amélioration de la prise en charge des patients et des conditions de travail", conclut Agathe Chopard.
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