Trois matches de suspension, dont deux avec sursis. C'est la sanction émise par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), le mercredi 27 juin 2018, à l'encontre de Jonathan Clauss. Le défenseur latéral, qui évoluait sous les couleurs de Quevilly Rouen Métropole (Seine-Maritime) cette saison, a été reconnu coupable d'avoir parié sur des matches en France par l'organe judiciaire de la Ligue, comme une petite trentaine d'autres joueurs de la Ligue 1 au National.
Des paris sur la première partie de saison
Le compte rendu des peines infligées à chaque joueur (de trois matches ferme à une amende avec sursis) n'indique pas sur quelles rencontres les joueurs ont parié. Il est donc tout à fait probable que Jonathan Clauss n'a pas parié sur les résultats de son équipe ou de ses concurrents. La Ligue précise toutefois que ces paris ont été faits lors de la première partie de saison, et que les fraudes ont pu être dévoilées grâce à un recoupement de données avec l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel). En France, les joueurs professionnels n'ont pas le droit de parier sur des compétitions organisées par la LFP et la Fédération française de football (FFF).
Libre de tout contrat depuis la fin de saison et la relégation de QRM, Jonathan Clauss ne s'est pas encore engagé dans un nouveau club. Selon Manu Da Costa, l'entraîneur de Quevilly Rouen, une proposition lui a été faite pour accompagner le club en National, avec une revalorisation salariale à la clé. Une proposition refusée par le joueur.
Parmi les joueurs épinglés par la LFP se trouvent notamment l'ancien Caennais Mathieu Bodmer (Amiens SC) et Benjamin André (Stade Rennais) qui écopent de trois matches avec sursis et 1500€ d'amende ferme.
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