"Il y a cinq morts à notre connaissance. Il y a d'autres personnes qui sont gravemenet blessés", a indiqué à la presse Bill Krampf, le chef par intérim de la police locale.
Un suspect a été arrêté et est actuellement interrogé par la police, a précisé de son côté Steven R. Schuh, un responsable du comté d'Anne Arundel, à une heure de route de la capitale fédérale Washington.
Cet individu qui a ouvert le feu dans la salle de rédaction du quotidien d'Annapolis Capital Gazette, serait un homme blanc âgé d'une vingtaine d'années, selon la chaîne de télévision CBS. Ses motivations sont pour l'instant inconnues.
Selon le Baltimore Sun, propriétaire du Capital Gazette depuis 2014, la fusillade a commencé à 14h40 locales (18h40 GMT).
L'un des journalistes présents au moment des faits en a fait le récit dans une série de messages du Twitter.
"Un tireur a ouvert le feu à mon travail, plusieurs personnes sont mortes", a écrit Phil Davis. "Le tireur a tiré à travers la porte en verre du bureau et a ouvert le feu sur plusieurs employés", a-t-il ajouté.
"Il n'y a rien de plus terrifiant que d'entendre plusieurs personnes se faire tirer dessus alors que vous êtes caché sous votre bureau et que vous entendez le tireur recharger son arme", a-t-il également raconté alors qu'il se trouvait dans les locaux de la police, attendant d'être interrogé par les enquêteurs.
Trump tenu informé
Le journal partage cet immeuble avec d'autres entreprises. Il a été rapidement évacué, les rescapés ont été mis en sécurité, et les locaux entièrement fouillés par la police.
Les chaînes de télévision locales montraient un quartier bouclé par de nombreuses voitures de police dans cette petite ville de la côte est des Etats-Unis connues pour ses bâtiments historiques.
La Maison Blanche a fait savoir de son côté que le président américain Donald Trump avait été informé de la situation à Annapolis, comme il est d'usage lors de grosses fusillades.
"J'ai été informé de la fusillade au Capital Gazette d'Annapolis, dans le Maryland. Mes pensées et prières accompagnent les victimes et leurs familles. Merci aux premiers secours qui sont actuellement sur place", a tweeté le président Trump.
Harry Logan, le gouverneur du Maryland, a réagi en se disant "totalement dévasté par cette tragédie".
Des mots de circonstances qui sont répétés lors des fusillades qui endeuillent régulièrement les Etats-Unis. Ces derniers mois, ce sont surtout dans des lycées, en Floride ou plus récemment au Texas, que des tireurs ont fait parler les armes.
La multiplication de ces tueries suscite un débat récurrent sur la dissémination des armes à feu dans le pays. Le port d'une arme à feu aux Etats-Unis est un droit garanti par la Constitution.
Il est extrêmement rare que des fusillades de ce type se produisent dans des rédactions de journaux. A New York, un porte-parole de la police a annoncé que des agents avaient été déployés par précaution dans les principaux médias de la ville.
En 2015 cependant, Alison Parker, journaliste d'une chaîne locale de l'Etat de Virginie de 24 ans avait été tuée en compagnie de son cameraman Adam Ward par un homme qui avait fait irruption sur le plateau de son émission en direct.
"Toute attaque armée comme celle-là est atroce, mais quand elle se déroule dans un lieu de journalisme, c'est particulièrement révoltant et cela me renvoie aux souvenirs de ce jour tragique", a déclaré à l'AFP son père Andy Parker.
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