David Giguel et le FC Rouen (Seine-Maritime), c'est comme un bon roman auquel il aurait manqué un chapitre. Un dernier rebondissement pour terminer de la meilleure des façons une histoire déjà savoureuse. Car les deux protagonistes ont vécu de nombreuses péripéties ensemble, depuis les années 1980 et la période Division 1 des Diables Rouges, avec un David Giguel jeune supporter dans les travées du stade Diochon.
Avant d'intégrer l'institution, "en tant qu'aspirant, stagiaire puis professionnel en deuxième division", se souvient le natif de Louviers, aujourd'hui âgé de 47 ans. Dans son bureau attenant au stade, il retrace le long parcours d'un amoureux du football, commencé dans ses mêmes murs lorsqu'ils abritaient le centre de formation du FC Rouen. Après une première carrière de joueur qui l'a amené notamment à Ajaccio ou au Mans, le Normand a embrassé celle d'éducateur. À Marmande et à Eu, pour commencer. Jusqu'à un virage à 90° opéré en rejoignant le Qatar, pour y diriger une "academy". Le technicien en garde le souvenir d'une "expérience personnelle et familiale enrichissante" pendant sept ans, en côtoyant des grands noms comme Raul, Juninho ou Bruno Metsu. Jusqu'à l'appel du FC Dieppe, alors en CFA, qui se proposait de relancer sa carrière en France.
Il a tout plaqué pour le FCR
Une aventure sur les bords de la Manche qui a laissé un arrière-goût d'amertume au coach, "à cause des relations avec le président". Reparti encore un cran en dessous, avec Déville-Maromme, David Giguel a rebondi de plus belle. "Là, ton ego en prend un coup ! Trois ans avant je bossais avec des pointures mondiales, et puis je repars en R1…" Une belle saison et une montée plus tard, il a pourtant choisi de tout plaquer pour un amour de jeunesse : "J'étais bien à Déville. Le seul club qui pouvait me faire bouger, c'était le FC Rouen."
À la barre du projet sportif avec son compère Arnaud Margueritte, David Giguel ne s'attend pas à des miracles dès sa prise de fonction. Mais il veut faire progresser "son" FCR, en s'appuyant sur quelques produits de la formation, comme Tom Quedeville ou Clément Bassin. "Je me retrouve un peu en eux", admet celui qui vit toujours à Dieppe. Les temps et son rang ont changé, mais pas l'amour de David Giguel pour le FCR.
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