Le premier délit dont est accusé le prévenu se passe à Canteleu (Seine-Maritime) lorsque les pompiers puis la police sont appelés à intervenir le 9 juillet 2013 dans un bar. Le prévenu a en effet déclenché une bagarre en agressant une connaissance handicapée avec laquelle il partage, semble-t-il, une sérieuse addiction à l'alcool. Les policiers recueillent un blessé souffrant d'une plaie saignante et entendent le prévenu qui reconnaît l'avoir frappé à coups de poing après que la conversation se soit envenimée. Le différend portait sur une connaissance féminine. On veut l'amener à l'hôpital mais il refuse, manifestement ivre. On l'y amène néanmoins de force ainsi que sa victime, qui souffre d'hématomes et de lésions diverses. Un examen médical lui octroiera une incapacité temporaire de travail de quatre jours. "Je sais avoir un problème avec l'alcool", avoue-t-il à la barre. Il est alors placé sous contrôle judiciaire.
Violence en récidive
En curatelle renforcée, le prévenu souffre d'une altération du discernement et son casier judiciaire fait déjà état de douze mentions pour violences. C'est le 4 août 2017 qu'un autre épisode violent se produit dans un supermarché de Rouen. La police intervient à la demande de l'équipe de sécurité de l'enseigne, laquelle a interpellé le prévenu alors qu'il vient de dérober une bouteille d'alcool. Dans le local des vigiles, on note qu'il est encore fortement alcoolisé mais accepte de payer pour l'article volé. Cependant il insulte et moleste l'hôtesse de caisse en se faisant menaçant. Amené au commissariat et entendu, il prétend qu'un des vigiles du magasin l'a frappé. Le magasin porte plainte pour vol et violences. "Je reconnais être en tort", confie-t-il. Pour la partie civile, "le vol et la violence sont avérés". Le ministère public ajoute que "les faits sont reconnus pour les deux délits". La défense précise que "le prévenu a déjà bien progressé". À l'issue de ses délibérations à l'audience du mardi 19 juin 2018, le tribunal le déclare coupable et le condamne à dix mois de prison entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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