C'est à Rouen le 21 août 2017 qu'une patrouille de police signale à une automobiliste que sa voiture, mal garée, gêne la circulation. On lui demande de se dégager et de se garer à un endroit plus opportun. Cette injonction la laisse d'abord impassible puis elle consent à partir avant de revenir quasiment au même endroit pour y stationner à nouveau. Les policiers se font alors plus pressants en demandant à la conductrice de présenter ses papiers. La situation dégénère lorsque la prévenue emploie un ton désagréable, s'énerve et devient agressive. Puis les insultes pleuvent. On cherche à la maîtriser mais elle résiste et se débat. Elle va même jusqu'à porter des coups au bras d'un des policiers. Elle est enfin sous contrôle et on l'amène au commissariat pour être entendue.
Une santé fragile
Au cours de son audition, elle évoque son état de santé fragile et la nécessité, selon elle, d'avoir un suivi psychologique. Elle s'excuse et avance : "je n'étais pas dans mon état normal". Pour la partie civile représentant le policier molesté et insulté, "on lui a déjà beaucoup pardonné", faisant ainsi allusion à la patience des policiers qui géraient la circulation. Pour le ministère public, "les faits accusent la prévenue". Absente à l'audience de ce jour jeudi 21 juin 2018 et en l'absence de défense, le tribunal la déclare coupable des faits qui lui sont reprochés et la condamne à une amende de 450 euros.
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