Vers 2h du matin le 18 août 2017 au Grand-Quevilly (Seine-Maritime), la police intervient sur un parking à la sortie de la ville, appelée par la victime qui vient d'être agressée. Elle dit avoir été violentée sans raison plausible, par un individu pilotant un scooter. Non content d'avoir cassé son pare-brise à l'aide de son casque, il l'agresse à coups de poing lorsque la victime descend de son véhicule pour tenter de le calmer. La victime cherche alors à s'enfuir, mais elle est rattrapée par le prévenu qui parvient à l'arrêter pour lui asséner des coups de casque. Blessée à la tête, la victime obtiendra quatre jours d'incapacité temporaire de travail.
Déjà connu pour violences
Rafik Jeribi, 36 ans, interpellé, est d'abord placé en cellule de dégrisement, tant son état d'ébriété est flagrant. Il reconnaît par la suite avoir consommé trois bouteilles d'alcool avec des amis. La victime porte plainte contre le prévenu dont le casier judiciaire comporte déjà treize mentions pour violences. La partie civile constate que "tout démontre la violence gratuite". Le procureur de la République estime que, dans les faits et compte tenu du profil du prévenu, "la clémence ne peut être envisagée". Absent à la barre à l'audience du jeudi 21 juin devant le tribunal correctionnel de Rouen et en l'absence de défense, le tribunal le reconnaît coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à quatre mois de prison ferme.
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