L'élan brisé. Les deux équipes étaient déjà qualifiées, mais le niveau montré par la "Sbornaïa" ne suffira pas contre la "Roja" ni les champions d'Europe, à moins que la "Team Melli" ne réussisse l'exploit de battre l'équipe de Cristiano Ronaldo pour se qualifier.
En revanche la "Céleste" monte en puissance et a triplé ses tarifs, après deux 1-0 contre l'Égypte et l'Arabie Saoudite. Luis Suarez a encore marqué (10), Edinson Cavani a ouvert son compteur (90), et la "charruà" uruguayenne a provoqué un but contre son camp de Denis Cheryshev (23) et l'exclusion d'Igor Smolnikov (38) pour deux avertissements.
"El Pistolero" a signé son septième but en Coupe du monde d'un coup franc malin, à droite et à ras de terre, après une faute de Iury Gazinsky (averti) sur Rodrigo Bentancur juste à l'entrée de la surface.
Puis Diego Laxalt a provoqué le csc de Cheryshev, qui a dévié sa frappe hors de portée du capitaine Igor Akinfeev. Le joueur de Villarreal symbolise à son corps défendant le coup de moins bien de la Russie. Il a signé son quatrième but de la Coupe du monde, mais cette fois-ci dans ses propres filets...
Smolinkov voit rouge
Quand Smolinkov a vu rouge pour un tacle sur Laxalt, alors qu'il avait déjà été averti pour un autre sur Matias Vecino (27), le match était plié.
A 2-0 à onze contre dix, la "Céleste", reine du 1-0, pouvait faire tourner la balle tranquillement.
Oscar Tabarez, le "Maestro" de l'Uruguay, avait dû se lever sur sa canne pour replacer ses joueurs à la 20e minute de jeu, après deux occasions pour les Russes, dont une puissante frappe de Denis Cheryshev boxée par Fernando Muslera (12).
Ensuite on a plus vu Stanislav Cherchesov s'agiter sur son banc pour motiver les siens.
Le stade de Samara, écrasé de chaleur, a quelquefois sifflé. Mais son équipe avait ramené le public dans son camp en corrigeant les Saoudiens (5-0) et les Égyptiens (3-1), après une préparation infernale (aucune victoire en sept matches). Alors la Cosmos Arena a retrouvé de l'allant et encouragé les Russes, qui se démenaient en infériorité numérique. Mais Artem Dzyuba a envoyé dans les nuages leur meilleure occasion (74).
L'Uruguay était supérieur. Son seul vague souci était l'inefficacité de son autre star, Edinson Cavani, énervé de manquer des occasions. Mais le Parisien a enfin trouvé l'ouverture juste avant la fin du match, en reprenant une tête de Diego Godin seulement repoussée par Akinfeev. Tout va bien au soleil de la Céleste...
A LIRE AUSSI.
Mondial-2018: le Brésil et l'Uruguay s'envolent
Mondial-2018: le Brésil fonce vers la Russie, l'Argentine retrouve le cap
Mondial-2018: l'Argentine au bord du gouffre, le Chili respire
Mondial-2018 - Tirage au sort: peur bleue ou pas?
Mondial-2018: chocs en série en Amérique du Sud pour les qualifications
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.