Et ces "Socceroos" bondissants auraient pu revenir encore plus près dans la course à la qualification s'ils avaient concrétisé leur domination.
Côté danois, la star Christian Eriksen s'est encore contenté d'un seul éclair, un joli but (7) après sa passe décisive contre le Pérou, mais cette fois cela n'a pas suffi. Yussuf Poulsen, buteur contre le Pérou (1-0), a encore coûté un penalty vidéo, mais cette fois Mile Jedinak l'a marqué (38).
L'éclair d'Eriksen était pourtant délicieux: sur une remise "crème" de Nicolai Jørgensen, il a fouetté son extérieur du gauche en demi-volée.
Mais l'Australie a joué, comme le veut son entraîneur, Bert van Marwijk, de l'école néerlandaise, et la grosse pression a fini par faire craquer le Danemark, qui avait déjà concédé beaucoup d'occasions contre le Pérou.
Yussuf Poulsen, le roi malheureux de la VAR, a provoqué un second penalty en deux matches, en touchant le ballon de la main, bras écarté, sur une tête de Mathew Leckie. D'abord réticent, l'Espagnol Antonio Mateu Lahoz a consulté l'arbitrage vidéo et sifflé la sanction.
Encore un penalty VAR pour Poulsen!
Malheureusement pour Poulsen, si le Péruvien Christian Cueva avait envoyé le sien dans les nuages, le barbu Jedinak est un redoutable spécialiste. Il a transformé son troisième penalty en Coupe du monde, après ceux de 2014 contre les Pays-Bas (défaite 3-2) et du premier match contre la France.
Cette fois la VAR a souri aux "Socceroos", qui l'avaient maudite après la défaite contre les Bleus (2-1) et le penalty pour Antoine Griezmann.
Et Poulsen, qui avait eu peur de finir "méchant du film" contre le Pérou avant de devenir le sauveur, est cette fois bel et bien passé du côté obscur. Après son carton jaune reçu pour ce penalty, il sera suspendu contre la France car il avait déjà été averti à la toute fin du premier match.
Kasper Schmeichel a encaissé là son premier but depuis 538 minutes et le 5-1 contre l'Irlande du Nord en barrages, car sa défense perd de sa solidité. Comme contre le Pérou, elle a concédé trop d'occasions.
Une sortie manquée de Schmeichel (68) ou une frappe puissante du toujours épatant Aaron Mooy de peu à côté de la lucarne (71) ont encore menacé le Danemark, qui ne répondait que par Pione Sisto, légèrement imprécis à chaque fois (51, 72).
Daniel Arzani ou Mathew Leckie ont encore raté une balle de match, sur la même action (88), mais cette Australie joueuse peut toujours y croire.
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