Le montage se termine sur la prairie Saint-Sever de Rouen (Seine-Maritime) rive gauche, jeudi 21 juin 2018. Un skate-park tout en longueur prend désormais place sous le soleil et s'apprête à accueillir la deuxième édition rouennaise du Firing line. Une compétition qui réunit amateurs et professionnels du monde entier. Mais surtout, une vitrine de la culture skate. "Ce n'est pas vraiment une compétition au sens où on l'entend habituellement, explique Florian Rivières, président de Rouen Firing Line, l'association qui organise l'événement. On est surtout là pour se faire plaisir et se retrouver".
Pas de runs chronométrés comme dans les championnats de France. À ce système, l'organisation a préféré des passages éphémères par poule lors desquels la chute ne compte pas. "Les participants pourront passer autant de fois qu'ils le veulent et remporter des prix s'ils passent des tricks (des figures ndlr)". Une manière de favoriser le spectacle et de n'avoir que des gagnants. "Les amateurs aussi remporteront des lots pour leur passage", explique l'organisateur.
L'esprit skate
Le Firing line est aussi l'occasion de promouvoir la culture skate. "Ce n'est pas que le sport, c'est aussi l'art avec la déco des planches, la musique l'esprit de voyage", détaille Florian Rivières.
Concerts et démonstrations vont s'enchaîner tout le week-end avec la volonté de toucher le grand public. "On révélera aussi des vidéos inédites tournées par des teams qui sont ici depuis une semaine : le team Palace ou le team Magenta par exemple qui sont très suivis sur les réseaux sociaux".
Le skate-park tout l'été ?
L'organisation plaide pour que le skate-park installé sur les quais puisse être en place tout l'été et être mis à disposition de ceux qui souhaiteraient l'utiliser gratuitement. "Pour nous, le démonter le samedi 30 juin 2018 ou à la fin de l'été, c'est pareil. Et ça ne coûte rien à la collectivité", explique Florian Rivières.
Du côté de la mairie, des raisons de sécurité et de responsabilité sont évoquées pour justifier le refus. "C'est complètement différent d'organiser un événement encadré sur un week-end ou de laisser des infrastructures en libre-service sur tout l'été. Ce n'est pas ce qui a été convenu au départ", indique Sylvain Radiguet, le directeur de cabinet du maire.
Une pétition circule sur les réseaux sociaux pour tenter de les faire changer d'avis.
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