Dans l’ancien comme dans le neuf, 2012 pourrait être une année favorable aux acheteurs.
Appartement anciens
Dans ce secteur, la baisse des prix est amorcée. Si elle ne s’affiche pas encore clairement sur les annonces des biens à la vente, la marge de négociation est plus conséquente qu’auparavant pour les acheteurs. "A quelques pas de la Place de la République, j’ai acheté il y a un an un F3 de 65 m2. En vitrine, il était affiché à 175 000 euros*. A la première visite, l’agent m’a informé qu’à 165 000 euros*, la propriétaire vendrait. Et j’ai encore réussi à négocier 6 000 euros ! Bilan : 159 000 euros*”, explique Antoine, Bayeusain installé à Caen pour des raisons professionnelles. Léa, bientôt 26 ans, a quant à elle acheté à proximité du futur quartier des Rives de l’Orne un F3 de 70 m2. Là encore, la marge de manoeuvre a été importante. "Je l’ai acheté 132 000 euros**. L’annonce en demandait à la base 144 000 euros** et dès la première visite, mon agent immobilier m’a confié qu’on pouvait faire baisser le prix à 130 000 euros**", se souvient-elle. La suppression du PTZ+ (prêt à taux zéro) dans l’ancien et le durcissement de la fiscalité pourrait toutefois refroidir nombre de candidats à la propriété dans les mois à venir.
Logements neufs
Si les promoteurs immobiliers n’envisagent pas une réelle baisse des prix en 2012, nombreux sont ceux qui évoquent toutefois une stabilisation des tarifs afin d’enrayer la chute des ventes. La coupe franche du gouvernement sur le dispositif Scellier a en effet fait déchanter certains investisseurs.
* hors frais d’agence et hors frais notariés - ** hors frais notariés
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