La 17e chambre correctionnelle a débouté Jean-Marie Le Pen, partie civile, qui devra débourser un droit fixe de procédure de 127 euros.
Les motivations du tribunal n'étaient pas disponibles dans l'immédiat.
Le 20 octobre 2014, Jacques Séguéla avait prononcé sur BFMTV la phrase suivante: "C'est peut-être le dernier cadeau que François Hollande fera, un cadeau empoisonné à la démocratie, que d'être tellement faible, avec une droite qui est en train de s'entre-déchirer dans un duel à mort, et que ces deux monstres de droite et de gauche nous livrent pieds et poings liés à la fille de ce nazi".
Jacques Séguéla, qui débattait avec Serge Moati, s'exprimait à la suite de la diffusion d'un extrait d'interview dans lequel Jean-Marie Le Pen disait, au sujet de l'Occupation: "Je crois que, pour ma part, Vichy a fait ce qu'il pouvait contre un horrible malheur qui venait de se produire et dont étaient responsables les gens qui avaient dirigé le pays".
Jean-Marie Le Pen avait porté plainte pour injure, qualifiant dans un communiqué M. Séguéla d'"habitué de l'insulte".
Au cours de l'audience, en mai, l'avocat de Jacques Séguéla avait notamment plaidé "l'excuse de provocation", au regard de nombreuses déclarations polémiques de Jean-Marie Le Pen.
L'ancien président du FN (de 1972 à 2011), a déjà été condamné par le passé pour des saillies de natures diverses, notamment pour avoir qualifié les chambres à gaz de "détail" de la Seconde Guerre mondiale ou affirmé que l'Occupation n'aurait pas été "particulièrement inhumaine".
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