Les banderoles qui signalent un "danger de mort" sur la portion de Nationale 13 entre Valognes et Cherbourg (Manche) sont en place depuis plusieurs années. Cela fait même plus de vingt ans que les riverains dont les maisons bordent la 2x2 voies attendent des travaux.
En attendant les travaux…
Une première phase a démarré en février et s'achèvera en octobre 2018. Mais la grande manœuvre, qui consiste à créer des itinéraires de substitution pour sécuriser les entrées et les sorties sur la nationale, n'interviendra pas avant 2020-2021. De l'aveu du préfet de la Manche, il faudra "au mois deux ans d'études" avant de lancer le chantier.
Dès l'automne prochain ?
D'ici là, Jean-Marc Sabathé envisage donc une autre mesure, pour réduire la vitesse sur cet axe. "En attendant que les travaux définitifs soient réalisés, il me paraît intéressant de réfléchir dès à présent à moduler la vitesse sur un morceau de ce tronçon de 20 kilomètres". Il évoque la mise en place de plusieurs secteurs à 70 km/h, par paliers successifs (de 110 à 90, puis de 90 à 70), contrôlés par des radars. Une étude est lancée. Le représentant de l'État espère obtenir les résultats avant l'été pour mettre en œuvre cette mesure à l'automne.
Jean-Marc Sabathé - Sécurisation de la RN13
"La double peine"
Une mesure provisoire qui n'est pas du tout du goût de Benoît Arrivé. Le maire de Cherbourg-en-Cotentin y voit une "double peine" pour les habitants. "Non seulement, (l'État) n'a pas investi dans la modernisation de la RN13 sur ce tronçon, mais aujourd'hui il réduit la vitesse dans les secteurs où il estime le danger avéré… en raison de l'absence d'investissements." Pour l'élu socialiste, des portions 70 km/h enclaveraient encore un peu plus ce territoire, déjà "mal desservi par le train".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.