Le sursis de deux semaines, pour bien préparer leur défense, touche à sa fin. Le jeudi 21 juin 2018, les associations d'aide au logement et de soutien aux migrants qui occupent la résidence du Hameau des brouettes sont attendues au tribunal. La ville de Rouen, propriétaire des lieux, réclame le départ des quelque 160 migrants et personnes sans logement qui y ont trouvé refuge.
Les associations ne comptent pas abandonner
Pour peser dans la décision, les responsables du collectif La Garenne espèrent voir "un maximum de monde devant le tribunal" pendant l'audience. Mais ils comptent aussi exposer leurs arguments, comme le silence de la préfecture qu'ils ne s'expliquent pas : "La Ville a proposé d'ouvrir le centre Colette-Yver (qui accueille les sans-abris l'hiver, NDLR), mais la préfecture n'a pas répondu."
En l'absence d'alternative, Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole national du Droit au logement, a apporté son soutien aux associations le vendredi 15 juin 2018 : "Ici, il y a une action concrète. C'est juste d'occuper les logements vides, si l'État ne remplit pas sa mission d'hébergement." Un argument qui devrait être exposé lors de l'audience du jeudi 21 juin 2018. Et même si l'issue est défavorable, Ludovic, membre du collectif La Garenne, affirme "qu'il ne faut pas baisser les bras. Ils sont là pour le moment, mais il faut trouver une solution pour l'après !"
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