Un algérien âgé de 31 ans a été jugé par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados) mardi 12 juin 2018, devant répondre de menaces de mort matérialisées par images envers son ex-compagne. Les faits ont eu lieu à Hérouville-Saint-Clair de janvier à avril 2018.
"Mes enfants ne sont pas en sécurité"
Le couple se forme en 2016, "elle m'a collé" dit-il. Ce à quoi le président rétorque "c'était bien pratique car algérien sans titre de séjour votre situation a été régularisée quand elle est tombée enceinte". Deux enfants naîtront avant leur séparation et seront confiés à leur mère. Issu d'une famille aisée le prévenu considère celle de son ex comme des cas sociaux : "mes enfants ne sont pas en sécurité".
Menaces et vidéo ignoble
Alors les appels se multiplient de part et d'autre. Il envoie des photos de fusils, de cartouches, de couteaux, la menaçant de mort. Jusqu'à cette vidéo où l'on voit un individu brandissant un cœur devant le corps d'un homme décapité et déchiqueté, "je n'ai pas réfléchi" s'excuse-t-il à la barre. L'expertise psychiatrique décrit quelqu'un qui ne souffre d'aucune pathologie hormis la haine obsessionnelle de son ex. La partie civile sollicite 2 000 euros de préjudice moral. Le procureur requiert huit mois de prison avec sursis.
Il écope de six mois de prison avec sursis assortis de 24 mois de mise à l'épreuve. Toute relation avec la victime lui est interdite sauf dans le cadre des décisions du juge aux affaires familiales. Il devra s'acquitter de 1 000 euros de préjudice moral et de 300 euros de frais de justice.
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