À Notre-Dame-de-Bondeville, le 24 février 2018, le fils du prévenu appelle la police car il vient d'être frappé une nouvelle fois par son père. Celui-ci vient également d'exercer sa violence à l'encontre de son épouse qui s'est réfugiée chez des voisins. Quand les policiers arrivent, ils découvrent Hassan Tarchich, 45 ans, fortement alcoolisé tandis que la victime regagne le domicile conjugal. Les premières explications qu'elle donne décrivent un époux particulièrement agressif depuis quelque temps et qui s'emporte facilement pour des détails anodins.
Son fils en a ainsi fait les frais car il voulait cuisiner mais l'odeur incommodait le prévenu. En instance de divorce, il accepte mal la situation en se ruant sur sa femme qui téléphonait à une amie, brisant dans ses gestes des objets domestiques.
Un profil atypique
En dépit de deux mentions portées à son casier judiciaire, le prévenu affiche un profil assez éloigné de la délinquance. Très bien intégré socialement et professionnellement, il semble que son couple vacillant l'ait beaucoup perturbé. Placé en garde à vue, il tient des propos incohérents mais confesse avoir bu un peu trop de bière. "Je ne l'ai pas violentée", dit-il à la barre, en dépit des marques de strangulation au cou et au visage de la victime qu'un certificat médical confirmera, lui octroyant deux jours d'incapacité temporaire de travail. La partie civile affirme que "la victime a peur de lui", tandis que le ministère public constate que "l'attitude du prévenu reste inchangée".
Après délibération à l'audience du mardi 13 juin 2018, le tribunal le déclare coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine d'emprisonnement de trois mois de prison ferme.
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