Le premier délit reproché au prévenu arrive le 22 juillet 2017 à Rouen (Seine-Maritime), lorsqu'une patrouille de police le voit entrer dans un véhicule après en avoir cassé la vitre. Les fonctionnaires interviennent et l'interpellent. Son butin est un sac volé à l'intérieur du véhicule, que son propriétaire reconnaît. Entendu au commissariat, il admet ses habitudes de tester les voitures dont les portières ne sont éventuellement pas verrouillées, à défaut de les dégrader pour y pénétrer. Il est laissé libre mais néanmoins soumis au contrôle judiciaire.
Le deuxième délit se passe le 28 décembre 2017 lorsqu'un témoin appelle la police quand il voit le prévenu récidiver en tentant d'ouvrir les portières des voitures en stationnement, à Rouen. Il est à nouveau placé en garde à vue.
"Je n'ai pas volé"
Cette fois soumis au relevé de ses empreintes génétiques, il se rebelle et s'oppose aux policiers. Ceux-ci seront amenés à utiliser la tasse de café du prévenu, bue au commissariat. pour relever ses empreintes ADN. À la barre lors de l'audience du vendredi 15 juin 2018, il déclare :"je n'ai pas volé", jurant que les portières des véhicules n'étaient pas fermées à clé. Son casier judiciaire ne fait mention d'aucune condamnation. Pour le ministère public, "le prévenu sait jouer la victime innocente". Sa défense insiste : "aucune preuve n'est réellement avérée".
À l'issue de ses délibérations, le tribunal le condamne pour le refus de se soumettre au relevé de ses empreintes ADN à deux amendes de 250 euros chacune et le relaxe pour les faits de vol.
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