Pourtant, depuis leur première apparition le 21 novembre dernier à l'accueil des différentes BU, elles attisent la convoitise des étudiants en quête de nouveautés pédagogiques. Près de 250 personnes ont déjà bénéficié d'un prêt d'une semaine, après avoir signé une charte du bon utilisateur, sans avoir à verser la moindre caution. Comme pour emprunter un livre, il faut juste être abonné.
Manque de contenu
Les instigateurs de cette initiative pensent déjà à acquérir d'autres tablettes. "Avec seulement 25 unités à notre disposition, nous ne pouvons par répondre à la demande des étudiants, note Cécile de Coccola, conservateur en charge de la BU Droits-Lettres. Il y a au moins un mois et demi d'attente pour en emprunter une".
Une fois en sa possession, l'étudiant peut télécharger tout ce qu'il souhaite sur le disque dur. Dès qu'il la rend, elle est systématiquement réinitialisée par l'équipe de la bibliothèque. "Le problème que nous rencontrons pour l'instant n'est pas technique mais éditorial, car l'offre numérique pour nos étudiants en licence est très peu fournie", observe Danièle Verdy, conservateur et chef de la BU médecine. Pour palier ce manque, l'université de Caen s'attache à travailler avec des éditeurs. "On collabore pour qu'ils étoffent leur catalogue numérique de documents et d'ouvrages utiles aux formations de nos étudiants", soutient Cécile de Coccola. Quant à la disparition du papier, les conservateurs n'y croient pas. "Il n'y a jamais eu autant de papier imprimé que depuis l'apparition du numérique", conclut Cécile de Coccola.
> Audio : les deux conservateurs s'expriment. Danièle Verdy, suivi de Cécile de Coccola.
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