Une amie du prévenu publie sur Internet la photo d'un inconnu dont la tête ne lui revient pas, l'accusant gratuitement et publiquement des pires méfaits. Le 29 mai 2018 au Grand Quevilly, le prévenu et quelques amis retrouvent l'homme dans le métro. Il le force à sortir et s'acharne sur lui, le blessant sérieusement. Une photo de l'homme au sol est prise. Des témoins de l'agression appellent la Police, mais les choses dégénèrent à leur arrivée. Le prévenu, désigné comme agresseur principal, accueille les policiers en les insultant et en proférant des menaces de mort. Il se débat et on a toutes les peines du monde à le maitriser.
Un acte d'une rare lâcheté
Amené au commissariat pour être entendu, il reconnait les faits mais ne semble pas avoir pris conscience de son acte d'une "lâcheté lamentable", lui fait remarquer la Cour, à fortiori lorsque l'on sait que la victime est handicapée, mais il "avait un comportement bizarre", aux dires de l'agresseur. "J'avais bu un peu trop", dit-il piteusement à la barre. A son casier judiciaire, une condamnation en novembre 2017 est portée pour faits de violences. Pour le Ministère Public, "c'est un acte d'une lâcheté évidente". Pour sa défense, "c'est une affaire désolante due à l'immaturité du prévenu". A l'issue de ses délibérations, le Tribunal le condamne, à l'audience de ce jour mercredi 13 juin 2018, à une peine de huit mois d'emprisonnement entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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