Pendant 90 minutes à Iekaterinbourg, les Uruguayens ont buté sur la défense égyptienne, solidaire et physique, puis sur le gardien Mohamed El Shenawy, superbe sur une volée de Cavani (84e), et même sur le poteau, qui sauvait les Pharaons sur un coup franc de l'avant-centre du Paris SG (88e).
Mais, dans la dernière minute du temps réglementaire, Gimenez a sauté très haut sur un coup franc excentré pour placer sa tête dans le petit filet, loin d'El Shenawy, qui avait été préféré au vétéran El Hadany (45 ans).
La domination à peu près constante de la Celeste rend son succès mérité mais il est cruel, tout de même, pour les Pharaons, qui retrouvaient le Mondial après 28 ans d'absence et qui n'y ont toujours pas gagné un match.
Les joueurs de Hector Cuper ont vraiment résisté et n'ont pas renoncé à jouer et à presser, quand ils le pouvaient. Mais, sans Salah, tout est trop compliqué pour eux et les options offensives trop réduites.
Trois semaines après sa blessure à l'épaule en finale de la Ligue des Champions, l'attaquant de Liverpool, qui ne s'est entraîné qu'une fois avec le groupe, était donc encore trop juste, en dépit des déclarations de son sélectionneur qui jeudi, avait dit être "sûr presqu'à 100% que Salah jouerait".
Suarez pas inspiré
Salah était partout autour du terrain, sur les banderoles et les maillots des supporters égyptiens installés dans les invraisemblables tribunes rétractables du stade de Iekaterinbourg. Mais pas sur la pelouse et cela a pesé très lourd.
Dans un match longtemps marqué par une avalanche d'erreurs techniques et par un rythme très lent, les Egyptiens n'ont en effet presque jamais été dangereux, seulement sur une belle frappe de Fathi à 20 minutes de la fin.
Les Uruguayens ont eu plus d'occasions, bien sûr. En plus des deux actions de Cavani en fin de match, ils auraient ainsi pu, ou dû, marquer par Suarez, pas très inspiré sur une reprise de près (24e) puis sur une incursion en pleine surface (30e), lancé par Cavani.
Au total, ces trois points permettent à l'Uruguay de se placer très favorablement dans le groupe A, après la victoire de la Russie jeudi, qui a confirmé la très grande faiblesse de l'Arabie Saoudite (5-0).
Mais l'équipe d'Oscar Tabarez, formée de joueurs habitués à disputer les matches qui comptent en Ligue des Champions (Cavani, Suarez, Godin, Bentancur...), peut faire infiniment mieux.
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