L’établissement, prévenu par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, a cessé toute utilisation de la marque PIP depuis mars 2010. “De 2003 à 2010, 197 prothèses PIP ont été implantées à Baclesse pour une reconstruction mammaire après un cancer du sein”, précise le Dr Louis. “Aujourd’hui, 80 femmes en sont encore porteuses. Elles sont informées. La plupart d’entre elles ont demandé à ce qu’on les leur enlève le plus vite possible. Fin 2012, tout devrait être terminé”.
Depuis le début de cette affaire, de nombreuses femmes se tournent vers une “reconstruction mammaire par lambeaux”. “Il s’agit d’une technique de comblement. Nous prélevons des tissus sur l’organisme, le plus souvent dans le dos ou grâce à la liposculpture”. A noter que Baclesse n’a pas vocation à pratiquer la chirurgie esthétique. Le centre renvoie donc les femmes concernées vers le professionnel de santé qui leur a implanté une prothèse PIP.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.